Comme annoncé, le budget 2025 de l'action sociale interministérielle est en recul de près de 20 millions d'euros par rapport à 2024.
L'UNSA Fonction Publique dénonce ce recul. Il impactera directement les agents de l’État qui en ont le plus besoin.
Le budget 2025 de l'action sociale interministérielle (ASI) a été présenté officiellement par la DGAFP lors du CIAS (comité interministériel d'action sociale) le 21 mai. Il s'établit à 138 millions d'euros contre 159 en 2024, soit une baisse de plus de 14 %, sous couvert d'économies budgétaires.
Certaines prestations sont particulièrement touchées :
- la bonification chèques-vacances recule de 6 millions,
- le CESU garde d'enfants 0-6 ans de 5 millions,
- l'aide à l'installation des personnels de 3,5 millions,
- l'aide au maintien à domicile des retraités de 1 million.
Seule, la réservation de berceaux en crèches surnage avec 4 millions d'euros d'augmentation.
Cette situation budgétaire risque de ne pas permettre d’assurer l'ensemble des missions dévolues à l’ASI, ceci aux dépens des agents de l'État, qu'ils soient fonctionnaires, contractuels ou retraités. Ce sont ceux qui ont le plus besoin d'action sociale qui seront pénalisés.
De plus, les prestations interministérielles d'action sociale (PIM) n'ont pas été revalorisées.
L'UNSA Fonction Publique a rappelé le rôle et le besoin de l'action sociale.
La priorité n’est pas à moins d’action sociale mais à plus et à mieux d’action sociale. Dès à présent, l'UNSA Fonction Publique demande une sanctuarisation du budget 2026 à hauteur du budget 2024.