
Un groupe de travail dédié à la réforme des IRA, Instituts régionaux d’Administration, s’est tenu le 25 novembre dernier à la DGAFP, faisant suite à des orientations envisagées avant l’été par le ministre d’alors en charge de la Fonction publique, Laurent Marcangeli, poursuivies par l’actuel ministre David Amiel.
Aux IRA existants aujourd’hui (Lille et son antenne de Nanterre, Bastia, Lyon, Metz, Nantes) devrait se substituer le 1er janvier 2027 un établissement de formation unique. La déclinaison locale des instituts actuels serait conservée.
Cette restructuration s’inscrit dans une perspective à plus long terme d’une refonte de la gestion des corps administratifs d’encadrement de la catégorie A, dont la structure démographique va fortement évoluer dans les années à venir du fait de nombreux départs en retraite.
Cette réforme des IRA amène néanmoins diverses interrogations : soutenabilité du calendrier, modes d’accès à ce nouvel « IRA » unique (concours national, concours « antenne » ?), mode de sortie/classement, affectations, situation des personnels concernés dans les IRA actuels…
Plus largement, l’enjeu demeure pour les attachés de bénéficier de garanties réelles tant en terme de parcours professionnel, de perspectives de carrières et de rémunération, éléments-clé pour une bonne attractivité de leurs métiers et, plus largement, des corps d’encadrement de la Fonction publique.
Le communiqué de l’UNSA-Fonction publique sur cette réforme :
https://www.unsa-fp.org/article/La-restructuration-des-IRA-amorce-la-reforme-de-lencadrement-de-proximite-de-lEtat-