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ddi rien voir2Le comité technique des DDI du 23 mars 2017 a examiné quatre sujets :

  • projet de charte des usages de l’internet en DDI ;
  • projet de circulaire portant organisation du temps de travail en DR(D)JSCS ;
  • projet de rapprochement des équipes SIC des DR(D)JSCS et des SIDSIC ;
  • décroisement sécurité routière : transfert de la gestion des agents.

L’Administration n’a pas donné les assurances qu’exigeait l’UNSA Fonction Publique sur ces plans de transformation.
L’UNSA Fonction Publique s’est donc montrée défavorable à leur déploiement selon les modalités et le calendrier ainsi imposés.

L’UNSA Fonction Publique consi­dère que le dialogue social doit permettre de faire évoluer les projets portés par l’Administration afin de garantir la situation des agents et la qualité du service public.

C’est dans cet objectif que, concernant les quatre points inscrits à l’ordre du jour du dernier CT des DDI, l’UNSA Fonction Publique a fait des propositions en demandant en particulier des rajustements de calendrier pour mieux prendre en compte les impacts sur le fonctionnement des services, l’accomplissement des missions et les conséquences sur la position des agents concernés.

Force est de constater que malgré les arguments portés auprès du Secrétaire Général du Gouvernement au cours de ce CT ou lors d’entretiens précédents, ces nouvelles organisations et leur schéma de réalisation n’ont pas bénéficié d’aménagements ni d’améliorations sensibles.

En conséquence, l’UNSA Fonction Publique :

  • S’est abstenue sur l’expérimentation de mise en place d’une politique d’accès à internet unique dont la durée et la réalisation devront faire l’objet d’une évaluation réelle et partagée.
  • A voté contre la circulaire temps de travail en DR(D)JSCS dont la rédaction concernant les agents de l’éducation nationale n’est toujours pas acceptable (vote unanime contre UNSA - FO - CGT - CFDT).
  • A alerté sur les risques découlant du rapprochement au plus tard au 1er janvier 2018 des équipes SIC des DR(D)JSCS vers les SIDSIC.
  • Continue de dénoncer l’entêtement de l’Administration à vouloir réaliser le décroisement des effectifs de la sécurité routière dès le 1er janvier 2018 dans des conditions insécurisantes pour les agents comme pour les missions.

Sur ces deux derniers points, l’UNSA Fonction Publique réclame un report au 1er janvier 2019.

L’UNSA Fonction Publique poursuit son action revendicative pour la défense des agents publics et l’amélioration de leurs conditions de travail, de l’organisation du travail et des missions qu’ils exercent.

Source UNSA Fonction Publique

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mobilite ordonnance

Suite au vote unanime contre le projet d’ordonnance « mobilité », le gouvernement devait revoir sa copie.

Lors du CSFPE du 23 mars, le gouvernement a annoncé le retrait de l’article 4 qui remettait en cause le statut de la Fonction publique au travers de la suppression de l’obligation de consulter les CAP pour certaines mobilités.

L’UNSA Fonction Publique se félicite de cette décision qui répond à son exigence.

L’article 4 qui prévoyait qu’un changement de service, de département ministériel ou d’établissement public ne constituait pas en tant que tel un changement de situation de l’intéressé, ce qui remettait en cause, pour l’UNSA Fonction Publique, le droit des agents et le rôle des CAP, a été retiré lors de son examen par le Conseil Supérieur de la Fonction Publique de l’Etat (CSFPE).

L’UNSA Fonction Publique considère avoir été enfin entendue.

Le projet d’ordonnance comporte maintenant 6 articles. il poursuit son chemin au Conseil d’Etat avant d’être présenté au conseil des ministres avant la fin du mois d’avril.

L’ordonnance devrait donc renforcer la mobi­lité interversant et permettre plus facilement aux agents d’évoluer sur différents postes au cours de leur carrière.

Le dispositif proposé est plus cohérent :

  • Le premier article propose des règles statutaires et indiciaires identiques pour certains corps communs à deux des trois versants de la fonction publique, permettant d’organiser des concours et des formations communes.
  • Le second crée un dispositif de communication des postes vacants en élargissant la BIEP aux 3 versants pour tout poste resté vacant pendant deux mois.
  • Le troisième impose une mobilité statutaire à certains corps de hauts fonctionnaires pour qu’ils puissent bénéficier d’un changement de grade.
  • Le quatrième organise la portabilité du compte épargne temps (CET) en cas de mobilité.
  • Le cinquième permet la prise en compte d’une promotion en cas de mobilité.
  • Le dernier organise l’allongement du dispositif "Sauvadet" de deux ans pour les agents contractuels des EPA dérogatoires.

Ce dernier article est important pour les agents contractuels des EPA dérogatoires qui ont vu leur établissement modifier la nature de leur poste.

Pour l’UNSA, il est urgent de rouvrir le dossier de la titularisation des agents contractuels, ce sera une de ses priorités pour le prochain quinquennat. Elle a demandé une réunion du comité de suivi du protocole SAUVADET et un bilan de son application.

L’UNSA Fonction Publique reste vigilante pour défendre les droits des agents publics des trois versants de la Fonction publique.

Source UNSA Fonction Publique

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travail fp cirUn groupe de travail a étudié deux projets de circulaire sur le temps de travail et sur la prévention des absences dans la fonction publique le 23 mars 2017.

L’UNSA Fonction Publique n’est pas favorable à leur publication.

Cependant, l’UNSA Fonction Publique, pour défendre le Service public, la Fonction publique et les agents publics, a poursuivi les échanges nécessaires afin de pousser à l’amélioration de ces textes.

L’UNSA Fonction Publique estime que le dialogue social est l’une des clefs d’un bon fonctionnement de la Fonction publique. L’UNSA Fonction Publique le mène et le mènera jusqu’au bout, le préférant à la « politique de la chaise vide »*.

Elle a donc participé activement à ce groupe de travail afin d’essayer de convaincre.

Les agents publics font leur travail et remplissent leur mission.

L’UNSA Fonction Publique a réaffirmé que les contraintes imposées par l’efficacité du service public (astreintes, travail de nuit, intervention rapide, continuité du service, horaires décalées,...) doivent être reconnues. Partout des accords négociés ont permis d’établir un fonctionnement précis. Si les nécessités du service conduisent à des évolutions, elles peuvent, d’ores et déjà, être rediscutées en application de la réglementation actuelle.

Tout nouveau texte se doit de ne pas porter à confusion, ni sur l’application de la réglementation, ni sur le respect des droits des agents, ni sur le droit syndical.

L’UNSA Fonction Publique est favorable à la mise en place d’une politique de prévention des absences fondée sur une amélioration de la qualité de vie au travail et des conditions d’exercice.

*la CGT, FO, Solidaires et la FA-FP ont quitté la séance.

Source UNSA Fonction Publique

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pmaLa circulaire du 24 mars 2017 permettant à une agente de la Fonction publique de bénéficier d’une autorisation d’absence en cas de PMA (procréation médicale assistée) vient d’être signée par la Ministre de la Fonction publique.

C’est une avancée importante revendiquée par plusieurs syndicats dont l’UNSA Fonction Publique.

L’UNSA Fonction Publique, avec ses syndicats, revendique depuis de nombreuses années la possibilité pour les agentes des trois versants d’obtenir des autorisations d’absence afin de pouvoir suivre un parcours de procréation médicale assistée.

Le gouvernement avait déposé un amendement qui octroyait des autorisations d’absence à l’agente publique qui reçoit une assistance médicale à la procréation dans le cadre de la loi « égalité et citoyenneté ». L’article 163 a été voté par le parlement mais aussitôt censuré par le conseil constitutionnel. Celui-ci l’a considéré comme étant un cavalier législatif, c’est-à-dire comme sans rapport avec le texte de la loi.

Lors d’un de groupe de travail réuni à la DGAFP le 23 mars 2017, l’annonce a été faite d’une circulaire signée par la ministre et publiée dans les jours prochains.

L’UNSA Fonction Publique se réjouit qu’une solution ait pu être trouvée à quelques jours de la fin du quinquennat et agira pour que cette autorisation soit pérennisée dans le droit public.

Que prévoit la circulaire ?

« Lorsque l’agente publique reçoit une assistance médicale à la procréation (PMA), elle peut bénéficier d’une autorisation d’absence pour les actes médicaux nécessaires ».

Son conjoint, agent public, peut lui aussi bénéficier « d’une autorisation d’absence, pour prendre part à, au plus, trois des actes médicaux nécessaires à chaque protocole d’assistance à la procréation ».

Important à savoir :

« La durée de l’absence est proportionnée à la durée de l’acte médical reçu ». De plus, ces autorisations d’absence sont incluses dans le temps de travail effectif et sont prises en compte pour le calcul « des droits à jours de réduction du temps de travail » et sont « assimilées à une période de services effectifs ».

Source UNSA Fonction Publique

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ctm 2017 03L’UNSA développement durable lit une déclaration liminaire lors du Comité Technique Ministériel (CTM) qui s’est tenu le 24 mars 2017 :

Fusion des DREAL

Le document intitulé « Bilan de la fusion des DREAL » qui nous a été remis dans le cadre de ce CTM présente un tableau bien idyllique de la situation des DREAL et des agents qui y exercent.

Pourtant, aujourd'hui, après plus d'une année de fonctionnement, la situation reste critique : certains services n'ont toujours pas adopté de règlement intérieur commun et n'ont pas réussi à harmoniser les pratiques en matière d'astreinte.

La mise en œuvre du télétravail, qui devrait pourtant permettre de corriger les effets négatifs induits par les fusions et faciliter la vie des agents, est à la peine ; certaines DREAL limitant le nombre de télétravailleurs de façon drastique.

Dispositifs d'accompagnement des agents, liste des postes NBIsés sont traités et attribués de façon obscurantiste. Aucune transparence vis-à-vis des représentants du personnel qui sont pourtant mobilisés et s'épuisent dans de multiples réunions.

A de nombreuses reprises, nos représentants du personnel nous ont alertés sur les difficultés rencontrées dans les concertations locales de promotion, difficultés d'autant plus importantes depuis la fusion des DREAL.

Malgré le travail préparatoire orchestré par l'Administration Centrale par la diffusion d'une note de gestion annuelle bien en amont, les Services peinent à mettre en œuvre les consignes pourtant claires de cette note.

On entend même ici et là, que cette note de gestion n'a aucun caractère obligatoire et que l'on fait ce que l'on veut.

Quelles dispositions allez-vous prendre et quelles consignes allez-vous donner aux DREAL, madame la Présidente, pour remédier à ces dysfonctionnements ? Avez-vous prévu une hausse des budgets de fonctionnement des DREAL pour qu’elles puissent faire face à l'augmentation des coûts de fonctionnement provoquée par ces fusions ?

Intégration des IAM

L’UNSA prend acte de l’aboutissement de la réforme statutaire des inspecteurs des affaires maritimes après l’avis rendu lors de la commission statutaire du conseil supérieur de la fonction publique de l’état du 23 mars 2017.

Cette réforme qui consiste à intégrer les membres du corps des inspecteurs des affaires maritimes dans les corps d’accueil des Attachés d’Administration de l’Etat (AAE) et des Ingénieurs des Travaux Publics de l’Etat (ITPE) était attendue par une grande majorité des 170 membres de ce corps.

L’UNSA  y était totalement favorable dans l’intérêt exclusif des membres de ce corps afin que ceux-ci puissent avoir un déroulement de carrière attrayant et de  nouvelles perspectives professionnelles. En effet, la quasi-absence de recrutement dans ce corps depuis le milieu des années 2000 rendait inéluctable sa disparition après 25 années d’existence.

C’est pourquoi l’UNSA a voté pour le texte transférant une partie des IAM dans le corps des AAE. Néanmoins, sur le texte symétrique transférant l’autre moitié du corps dans celui des ITPE, l’attitude scandaleuse de la DRH du MEEM nous a contraint à émettre un vote négatif. En effet, la DRH s’est servie de ce texte pour insérer un cavalier réglementaire n’ayant aucun rapport avec l’intitulé du décret. Ainsi, la DRH a-t-elle introduit aux articles 2, 3 et 4 de ce texte des dispositions relatives aux Techniciens de l’Environnement (TE) ! Celles-ci ont été rédigées sans même avoir fait mine d’organiser un dialogue social de façade, puisqu’aucune réunion n’a eu lieu sur la question ; pas même pour simple information. Or, les modifications ainsi apportées constituent non seulement un recul social pour les 800 TE mais également pour les 10.000 TSDD ! Face à cette trahison, l’UNSA a non seulement demandé le retrait des mesures incriminées dans l’attente de l’ouverture de négociations, mais également su être force de proposition pour, le cas échéant, maintenir les évolutions proposées sans pour autant pénaliser à la fois les TE et les TSDD. Mais le mutisme du MEEM nous a contraints à un vote négatif.

L‘UNSA est scandalisée de cette pratique et dénonce le recul social porté par la DRH du MEEM.

Madame la Présidente vous avez souhaité faire de ce CTM une chambre d’enregistrement sur ce point, nous comptons en faire une tribune du mécontentement des agents !

Les Entretiens Professionnels

Certains services comme Météo France disposent d’un portail permettant une saisie plus facile des entretiens. A quand la même chose pour l’ensemble des services du ministère ? La généralisation de cet outil serait à n’en pas douter un plus pour les encadrants qui, ainsi délestés des copier-coller pour les informations génériques, pourront consacrer plus de temps sur la rédaction des appréciations.

Le versement des primes des agents en PNA au MAAF

De graves dysfonctionnements sont à déplorer sur le versement des primes d’agents du MEEM en PNA au MAAF. En effet le MAAF n’a versé aucune prime aux agents pour 2017. Aucun paiement ne devrait intervenir avant au mieux la paye de mars 2017. Idem pour le solde des primes de 2016 que certains n’ont touché qu’en janvier 2017, voire février 2017. Cette situation est inadmissible. Nous vous demandons de faire le nécessaire auprès du MAAF pour que nos collègues n’aient plus à souffrir de ces dysfonctionnements récurrents.

RIFSEEP

L'UNSA dénonce une fois de plus, avec vigueur, le fait que de nombreux agents n’aient pas eu notification de leur positionnement en  terme de groupe de fonction.

Ce qui a aussi pour conséquence que des agents continuent à effectuer leur mobilité à l'aveuglette, avec les conséquences financières que cela induit sur le régime indemnitaire.

IFSTTAR

Un projet de construction d'une maison d'arrêt de 300 places sur le site actuellement occupé par l'IFSTTAR à Bouguenais (sud de Nantes).

Au-delà de l'étonnement, voire de la stupéfaction, provoqué par cette annonce de monsieur le Garde des Sceaux, nous souhaitons d'ores et déjà vous faire part de notre inquiétude et des premières questions que suscite cette situation.

En effet, cette zone était jusqu'alors considérée comme pouvant accueillir de l'industrie lourde puis légère et par conséquent les activités de recherche de l'IFSTTAR et ses grands équipements. Chacun constatera qu'une maison d'arrêt ne correspond pas à ce type d’activité.

L’UNSA souhaite avoir des éléments sur la pérennité de ce site de l'IFSTTAR.

Création d’un service à compétence nationale dénommé commandement spécialisé pour la sécurité nucléaire

L’UNSA a pris connaissance d’un projet de décret sous le double timbre de notre ministère et celui de l’Intérieur mais qui ne prévoit pas dans ses visas la consultation du CTM du ministère de l’Intérieur mais pas celui du MEEM ? Pouvez-vous nous éclairer sur ce point ?