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Recettes et dépensesSuite à diverses interrogations relatives à l'absence de mention du complément d'IFSE versé aux agents exerçant des responsabilités de régisseurs d'avances et de recettes dans la note de gestion RIFSEEP 2023, l'UNSA-SNA a saisi la DRH sur ce point.

La réponse du DRH vient de nous être communiquée et mérite d'être partagée.

 

A compter du 1er janvier 2023, le complément d'IFSE des régisseurs d'avances et de recettes est supprimé.

Ce complément avait été instauré lors de la bascule au RIFSEEP, l'indemnité de responsabilité des régisseurs d'avances et de recettes régie par le décret n° 92681 du 20 juillet 1992 n'étant pas cumulable avec ce nouveau régime indemnitaire. Il venait compenser l'impact financier de l'obligation de cautionnement et d'assurance en vue de couvrir la responsabilité personnelle et pécuniaire des agents en charge de ces fonctions.

Cette obligation de cautionnement et d'assurance ayant pris fin au 1er janvier 2023 avec la suppression du régime de responsabilité pécuniaire des comptables publics et des régisseurs issue de l'ordonnance du 23 mars 2022 et de son décret d'application du 22 décembre 2022, le complément d'IFSE se voit également supprimé à la même date.

Toutefois, afin de ne pas pénaliser financièrement les agents percevant jusqu'à présent ce complément d'IFSE, alors même qu'ils continuent d'exercer leurs fonctions de régisseurs, la DRH a décidé d'intégrer définitivement le complément d'IFSE qu'ils percevaient dans leur montant mensuel d'IFSE.

Nous appelons les agents concernés à être vigilants et à veiller à l'absence de perte de salaire.



L'UNSA déplore en outre le fait que les agents qui endosseront dans le futur des responsabilités de régisseurs d'avances et de recettes, ne bénéficieront pas d'une reconnaissance financière spécifique, la cotation du poste et le montant d'IFSE rattaché n'étant pas toujours à la hauteur des responsabilités engendrées par ces fonctions.

vendredi, 15 septembre 2023 12:35

Congés bonifiés : mode d’emploi

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CIMMLes règles de constitution de droit à congés bonifiés et leur utilisation ont été modifiées par décret n° 2020-851 du 2 juillet 2020 portant réforme des congés bonifiés dans la fonction publique.

Une circulaire publiée le 4 août 2023 précise les modalités d’application du Centre d’intérêts matériels et moraux (CIMM) pour l’attribution des congés bonifiés et la détermination de la priorité légale d’affectation outre-mer.

Le mode d’emploi

1/ Dispositions générales

Constitution des droits

  • La durée requise pour se constituer des droits est une durée de services ininterrompue de 24 mois
  • Le congé bonifié sollicité peut être compris dans cette durée
  • Parmi tous les congés, seul le congé de longue durée interrompt la période de constitution de droits

Utilisation des droits

  • Le droit à congé bonifié est à exercer dans les douze mois qui suivent l’ouverture du droit
  • Il est accordé sous réserve des nécessités du service
  • Sa durée maximale est de 31 jours consécutifs
  • Il est à prendre là où est le centre des intérêts matériels et moraux (CIMM)

Droits à utiliser

  • Le congé bonifié permet la prise en charge des frais de voyage de l’agent et de ses enfants à charge, au sens de la législation sur les prestations sociales
  • Les frais de voyage du conjoint, du concubin ou de la personne liée par un PACS sont également pris en charge si les revenus de cette personne ne dépassent pas 18 522 € bruts annuels
  • Ce n’est pas à l’agent de faire l’avance, mais à l’employeur de prendre en charge les frais
  • Les congés bonifiés passés en Outre-Mer ouvrent droit à l’indemnité de cherté de vie, pour la durée du congé

Centre des Intérêts Matériels et Moraux (CIMM)

Détermination de la localisation du CIMM

  • La localisation du centre des intérêts moraux et matériels s’apprécie sur la base d’un faisceau d’indices et à partir de la liste des critères non exhaustive suivante :
  • le lieu de naissance de l’agent
  • le lieu de naissance des enfants
  • le lieu de résidence avant l’entrée dans l’administration
  • le lieu de résidence des père et mère ou, à défaut, des parents les plus proches (grands-parents, frères, sœurs, enfants)
  • le lieu de résidence des membres de la famille de l’agent (notamment grands-parents, frères, sœurs, enfants), leur degré de parenté avec l’agent, leur âge, leurs activités, et le cas échéant, leur état de santé
  • le cas échéant, le lieu de sépulture des parents les plus proches
  • le lieu d’implantation des biens fonciers dont l’agent est propriétaire ou locataire
  • le lieu où l’agent est titulaire de comptes bancaires, d’épargne ou postaux
  • la commune où l’agent s’acquitte de certains impôts, en particulier l’impôt foncier ou l’impôt sur le revenu
  • le lieu d’inscription de l’agent sur les listes électorales
  • les études effectuées sur le territoire considéré par l’agent et/ ou ses enfants
  • les affectations professionnelles ou administratives qui ont précédé l’affectation actuelle
  • la fréquence des voyages que l’agent a pu effectuer vers le territoire considéré
  • la durée des séjours dans le territoire considéré
  • la fréquence des demandes de mutation vers le territoire considéré
  • le bénéfice antérieur d’un congé bonifié

Sur la base d’au moins deux critères, le CIMM peut être attribué à l’agent.

Utilisation du CIMM

Pour les agents des trois versants, le CIMM permet de bénéficier de congés bonifiés. Pour les fonctionnaires de l’État, il rentre en compte dans le cadre de demandes de mobilité outre-mer au titre de la priorité légale.

Conservation du bénéfice du CIMM

Le bénéfice du CIMM peut désormais être conservé sans limitation de durée, pour un territoire ou une collectivité donné, s’il a été attribué sur au moins trois critères dits irréversibles (non susceptibles d’évoluer dans le temps).

Ces critères sont notamment :

  • le lieu de naissance de l’agent
  • le lieu de naissance des enfants
  • le lieu de sépulture des parents les plus proches
  • les études effectuées sur le territoire considéré par l’agent et/ou ses enfants
  • le lieu de résidence avant l’entrée dans l’administration
  • le lieu de naissance des ascendants

Lorsque le CIMM a été attribué sur des critères réversibles (qui peuvent évoluer dans le temps), il est reconnu également pour une durée d’au moins six ans. L’agent doit néanmoins informer l’administration de tout élément nouveau ou déclarer sur l’honneur que sa situation est inchangée lors d’une demande de mutation

Portabilité du CIMM

La portabilité du CIMM est mise en œuvre entre services de l’État, lorsque l’agent change d’employeur. Les employeurs des versants hospitaliers et territoriaux sont libres d’appliquer cette portabilité.

2/ Dis­po­si­tions par­ti­cu­liè­res

Fonction Publique d’État

Les personnels concernés sont les fonctionnaires, les magistrats et les agents non-titulaires en CDI.


Sont éligibles au dis­po­si­tif :

  • les agents exerçant sur le territoire européen de la France et ayant leur CIMM dans l’un des cinq DROM ou dans l’une des cinq COM ou en Nouvelle-Calédonie,
  • les agents exerçant en Guadeloupe, en Guyane, à la Martinique, à la Réunion, à Mayotte, à St-Barthélemy, à St-Martin ou à St-Pierre-et-Miquelon et ayant leur CIMM sur le territoire européen de la France ou dans l’un des cinq DROM ou dans l’une des cinq COM ou en Nouvelle-Calédonie.

Dans le second cas d’éligibilité, lorsqu’un agent doit passer une épreuve d’admis­sion à un concours ou à un examen sur le ter­ri­toire euro­péen de la France la même année pen­dant laquelle il peut pré­ten­dre au congé boni­fié, un seul voyage sera pris en charge. Il est auto­risé à faire coïn­ci­der ses dates de congé boni­fié et celles des épreuves, sous réserve des néces­si­tés du ser­vice.

Le guide des congés bonifiés pour les agents des trois versants de la fonction publique de la DGAFP - édition 2021

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retraite

Après la publication début août de deux décrets (voir notre précédent article) précisant les modalités d’application de la retraite progressive et du cumul emploi-retraite pour les salariés du privé et les agents publics, une circulaire du 6 septembre 2023 des ministères de la Fonction publique, de l’Economie et des Finances et des Comptes publics rappelle les modalités de dépôt, d’instruction de la demande et de paiement de la retraite progressive.


Les nouveaux textes, entrés en vigueur le 1er septembre, ouvrent un droit à une pension partielle aux fonctionnaires :

  • ayant atteint l'âge mentionné au premier alinéa du 1° du I de l'article 25 diminué de deux années ;
  • justifiant d'une durée d'assurance de cent cinquante trimestres ; 
  • bénéficiant d'une autorisation de temps partiel mentionnée à l'article L. 612-1 du Code général de la fonction publique.

La circulaire du 6 septembre 2023 relative à la gestion de la retraite des fonctionnaires de l’État et des magistrats et à l’organisation des relations entre le Service des retraites de l’État et les employeurs partenaires vient préciser le dispositif.

 

Cliquez ci-dessous pour retrouver la circulaire  :

 

 

Circulaire du 6 septembre 2023 relative à la gestion de la retraite progressive

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Congé proche aidant et présence parentaleLe congé de présence parentale et celui de proche aidant sont désormais fractionnables par demi-journée pour les agents publics des trois versants de la fonction publique. L'UNSA Fonction Publique avait approuvé cette modification lors du CCFP du 22 juin.

 

 

Congé de présence parentale

Nouveautés

  • Le congé de présence parentale peut être pris, non seulement sous forme d’une période continue ou d'un temps partiel, mais aussi sous forme de périodes fractionnées d’au moins une demi-journée et non plus d'une journée.
  • Le bénéfice du congé peut être renouvelé avant le terme du congé et non plus seulement à l'issue de ce congé pour la même pathologie ou le même handicap de l'enfant. Il peut l'être également après la période, lorsque l'agent a repris son travail.

Rappel

Le congé de pré­sence paren­tale est accordé à l’agent lors­que la mala­die, l’acci­dent ou le han­di­cap d’un enfant à charge pré­sente une par­ti­cu­lière gra­vité ren­dant indis­pen­sa­bles une pré­sence sou­te­nue de sa mère ou de son père et des soins contrai­gnants. Ce congé est de droit, sur demande écrite du fonc­tion­naire. Le nombre de jours de congé dont il peut béné­fi­cier à ce titre ne peut excé­der trois cent dix jours ouvrés au cours d’une période de trente-six mois, qui peut être réouvert si la gravité de la pathologie de l’enfant nécessite une présence soutenue des parents et des soins contraignants.. Il peut être pris de manière continue, sous forme d'un temps partiel ou de périodes fractionnées d'au mins une demi-journée. La période de congé ne peut être impu­tée sur la durée du congé annuel.

 

Ce congé n’est pas rému­néré. Il peut être indem­nisé par la Caf sous la forme de l’Allo­ca­tion Jour­na­lière de Pré­sence Paren­tale (AJPP). L’agent peut per­ce­voir 310 AJPP sur la période maxi­male de trois ans et 22 AJPP au maxi­mum par mois.


Son mon­tant est de :

  • 62,44 euros pour une journée,
  • 31,22 euros pour une demi-journée.

 

Congé du proche aidant

 

Nouveautés

  • Le congé de proche aidant peut être pris, non seulement sous forme d’une période continue ou d'un temps partiel, mais aussi sous forme de périodes fractionnées d’au moins une demi-journée et non plus d'une journée.
  • Pour les agents contractuels, la demande ne se fait plus lorsque la personne aidée présente un handicap ou une perte d'autonomie d'une particulière gravité, laissant l'appréciation de cet état à l'autorité. Le droit commun s'applique, la personne aidée doit avoir un taux d’incapacité permanente au moins égal à 80 % (si la personne aidée est un enfant handicapé à la charge de l'agentou un adulte handicapé) ou bénéficier de l’allocation personnalisée d’autonomie (Apa) au titre d’un classement dans les groupes I, II et III de la grille Aggir (lorsque la personne aidée souffre d’une perte d’autonomie).

Rappel

Le congé de proche aidant permet à l'agent de cesser temporairement son activité pour s'occuper d'une personne handicapée ou invalide ou en en perte d'autonomie ou âgée ou avec laquelle il réside ou entretient des liens étroits et stables. Ce congé est d’une période maxi­male de trois mois renou­ve­la­ble dans la limite d’un an sur l’ensem­ble de la car­rière. Il peut être pris pour une période conti­nue, pour pour des pério­des frac­tion­nées d’au moins une demi-jour­née ou sous forme d’un temps par­tiel.

 

Ce congé n’est pas rému­néré. Il peut être indem­nisé par la Caf sous la forme de l’Allo­ca­tion Jour­na­lière du Proche Aidant (AJPA). L’agent peut per­ce­voir 66 AJPA sur toute sa carrière et 22 AJPA au maxi­mum par mois.


Son mon­tant est de :

  • 62,44 euros pour une journée,
  • 31,22 euros pour une demi-journée.

 

 

Décret n° 2023-825 du 25 août 2023 portant diverses dispositions relatives au congé de présence parentale et au congé de proche aidant dans la fonction publique

 

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FAQ la RetraiteProgressiveSuite à la mise en place de la retraite progressive dans la fonction publique à compter du 1er septembre, la DGAFP (Direction Générale de l’Administration et de la Fonction Publique) vient de publier une Foire aux Questions (FAQ) sur la « retraite progressive dans la fonction publique ».

 

 

Pour comprendre la retraite progressive, retrouvez notre précédent article.

 

 

 

 

Foire aux Questions sur la retraite progressive dans la fonction publique

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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