Rachid Rahmouni

Ministre BéchuLe Ministre Christophe BECHU a reçu une délégation de l’UNSA le 6 décembre dernier, l’occasion de présenter la nouvelle équipe à la tête de la fédération UNSA Développement Durable, une équipe composée de profils complémentaires particulièrement représentatifs de la diversité des missions de notre Ministère, et de faire remonter les sujets d’inquiétudes majeurs au plus haut niveau.

 

Pouvoir d’achat

L’urgence n’est plus à démontrer, et chaque agent le constate dans son quotidien : nos rémunérations décrochent par rapport à l’inflation, la question du maintien de notre pouvoir d’achat devient primordiale.

5,2% en 2022, vers 5,8% 2023, l’inflation atteint des niveaux record. Les revalorisations de la valeur du point d’indice sont très éloignées de ces valeurs, et le problème est accentué par la part substantielle de primes dans les rémunérations de notre ministère, qui ne sont pas concernées par ces revalorisations du point d’indice.

L’UNSA a donc porté auprès du Ministre l’absolue nécessité de mettre en cohérence le point d’indice avec la réalité de l’inflation, et de relancer une nouvelle étape du transfert primes/points amorcé avec PPCR, pour rééquilibrer le ratio de primes en faveur de l’indiciaire.

 

Ce dernier a bien pris acte de ces revendications et a assuré à l’UNSA vouloir les porter auprès du Ministre de la Transformation et de la Fonction publiques dans le cadre de travaux qui vont prochainement s’ouvrir.

 

Carrières et attractivité

Au-delà de la rémunération, L’UNSA a porté la nécessité d’améliorer les parcours de carrière pour renforcer l’attractivité de notre ministère.

L’UNSA a souligné les perspectives apportées aux agents de catégorie C, au travers des plans de requalification en cours ou à venir (experts techniques, dessinateurs, personnels d’exploitation…).

L’UNSA a porté auprès du Ministre le besoin d’avoir la même attention pour les personnels de catégorie B, afin de leur offrir également de réels débouchés et éviter l’effet entonnoir constaté.

Le Ministre a confirmé qu’il suivra l’avancée de ces travaux dans le cadre de l’agenda social 2024.

 

Béchu et UNSA

 

Au quotidien

Si l’UNSA a des revendications sur le temps long, qu’elle a pris le temps d’exposer au Ministre, elle n’en est pas moins soucieuse du quotidien des agents du ministère.

 

L’UNSA a demandé au Ministre de faire porter une attention particulière à ses services sur des questions du quotidien, que nous avons pu faire remonter parce vous les aviez signalées à vos représentants UNSA dans vos services :

  • dégradation de la qualité de vie au travail,
  • sous-effectif,
  • management parfois brutal, parfois incompris des agents,
  • dans des calculs de payes,
  • problèmes de locaux,
  • disparités dans la prise en charge des frais de déplacement, notamment sur le site de La Défense.

 

En outre, un focus particulier a également été fait sur les conséquences des Jeux Olympiques Paris 2024, pour les agents mobilisés dans l’organisation comme pour ceux qui seront impactés dans leurs conditions de travail. Le travail s’ouvrira dès la Formation Spécialisée Ministérielle du 19 décembre prochain.

 

Des sujets plus tendus

Si la qualité de l’écoute était réelle jusqu’alors, le Ministre a clairement montré son opposition à plusieurs revendications portées par l’UNSA pour le CEREMA et la DGAC.

Alors que l’UNSA s’inquiétait de l’insuffisance des effectifs du CEREMA au regard du nombre de communes et collectivités territoriales adhérentes, de la logique financière sous-jacente, le constat et les revendications n’ont pas été partagées par le Ministre.

Pire, le dialogue a complètement été rompu avec le Ministre sur le sujet de la réforme du droit de grève des contrôleurs aériens, qui se voient imposer un dispositif inédit d’obligation de déclaration individuelle préalable de grève, en sus et en amont des réquisitions liées au service minimum de la navigation aérienne. Une disproportion telle que le projet de loi est toujours en cours d’analyse par le Conseil constitutionnel, saisi par des députés d’opposition.

 

L’organisation de l’UNSA, en union de syndicats autonomes, vous permet bien d’être représentés à tous les niveaux du dialogue social, au quotidien dans votre service, et jusqu’au plus haut niveau de l’État.

unsa ceremaL’UNSA, qui avait nommé une experte, est intervenue en ouverture du CSA ministériel du 30 novembre dernier pour dénoncer l’accumulation des dérapages et retards que subissent les agents de l’établissement en matière de rémunération :

  • Le versement en 2024 d’un CIA exceptionnel pour compenser le préjudice subi par les agents des corps techniques au titre de 2022 ne réglera pas l’intégralité des situations (agents qui auront quitté le Cerema avant le versement de la prime, agents dont les pertes dépassent le plafond réglementaire de CIA, décalage du bénéfice de la revalorisation triennale... ) ;
  • Les évolutions prévues par la note de gestion 2023 (convergence IAE/AAE/ITPE notamment) ne sont toujours pas mises en œuvre ;
  • L’absence de référentiel RIFSEEP pour les agents de l’IGN en poste au Cerema génère 2 ans de retard dans la régularisation de leur situation indemnitaire ;
  • L’attribution des points de NBI Durafour est totalement opaque et des agents occupant des fonctions éligibles ne la perçoivent pas. Le Cerema fait le mort et ne prend même pas la peine de leur répondre ;
  • Presque 3 ans après la mise en œuvre du plan social Cerem’avenir, certains agents n’ont toujours pas perçu les primes de restructuration (PRS, IAMF). Les arrêtés Ceremavenir comportant des erreurs n’ont toujours pas été corrigés ;
  • Les évolutions salariales liées à des changements d’échelon ou à des promotions interviennent avec plusieurs mois voire années de retard ;
  • Le versement des revalorisations indiciaires et indemnitaires sur l’année N+1, N+2, etc... impacte le revenu fiscal des agents avec des conséquences négatives sur l’imposition et la perte de prestations sociales.

 

Interpellée à de multiples reprises par les organisations syndicales de l’établissement sur ces sujets, la direction du Cerema renvoie régulièrement la responsabilité de ces dysfonctionnements au MTECT les justifiant par la publication tardive des notes de gestion ministérielles, le refus du ministère d’augmenter l’enveloppe de points de NBI ou encore les retards pris par la DRH du MTECT dans la rédaction des arrêtés des agents en poste au Cerema.

Le Secrétaire Général du MTECT s’étonne de cette remontée qui ne reflète pas l’échange qu’il a eu la veille avec le directeur général du Cerema. Le DRH fait également part de son incompréhension n’ayant identifié aucun retard ni traitement défavorable dans la prise des arrêtés des agents du Cerema.

com csamNous vous proposons un retour sur le Comité Social d'Administration qui s’est tenu le 30 novembre 2023.

On ne peut pas dire que l’administration se soit montrée prolixe, bien au contraire, pour répondre aux interpellations des organisations syndicales.

 

 

Personnels d’exploitation des travaux publics de l’État

 

Premier point à l’ordre du jour : la modification du statut des personnels d’exploitation des travaux publics de l’État. Six projets de décrets étaient présentés aux organisations syndicales pour avis.

 

1 - Les deux premiers décrets présentés créent deux corps :

  • Le corps des personnels d’exploitation des travaux publics de l’État (PETPE) regroupant les personnels des spécialités « routes-bases aériennes » ;
  • Le corps des personnels d’exploitation de VNF (PE VNF) regroupant les PETPE spécialité « voies navigable-ports maritimes » affectés à VNF.

La scission du corps vise, selon la DRH, « à mettre en place un régime indemnitaire spécifique et pérenne pour les agents affectés au sein de Voies navigables de France afin de leur garantir le maintien de leur rémunération alors qu’il n’est plus possible de proroger l’indemnité compensatrice temporaire ».

Le DRH a précisé que « ces deux futurs corps auront des statuts identiques afin de permettre les mobilités entre les deux secteurs d’emploi ». On peut en douter vu les 2 régimes indemnitaires différents.

L’UNSA, consciente des enjeux pour les PETPE affectés à VNF, s’est abstenue.

 

Les textes seront publiés avant le 31 décembre 2023.

 

2 - Les deux décrets suivants instituent l’emploi fonctionnel de chef d’équipe d’exploitation divisionnaire des travaux publics de l’État ainsi que celui de Voies navigables de France.

Voulu comme la reconnaissance des personnels d’exploitation exerçant des missions d’animation d’équipe, l’emploi fonctionnel de chef d’équipe d’exploitation divisionnaire devrait concerner la moitié des chefs d’équipes d’exploitation principaux assurant des fonctions d’encadrement. L’administration prévoit la création de 550 postes selon le cadencement suivant : 250 en 2024, 150 en 2025 et 150 en 2026.

Cet emploi fonctionnel, occupé par la voie du détachement, sera selon l’administration « fléché sur les postes d’encadrants dans les DIR ou sur des postes à VNF nécessitant de l’expérience et/ou une technicité particulière comportant notamment la surveillance et l’exécution de travaux confiés à des entrepreneurs ou exécutés en régie, l’encadrement de plusieurs agents relevant de corps de catégorie C, la direction des activités d'un ou de plusieurs chantiers et la réalisation de l'exécution de travaux qui nécessitent une pratique et une technicité toutes particulières ».

Parallèlement, un plan de requalification dans le corps des techniciens du développement durable (TSDD), par la voie de la liste d’aptitude, sur 3 ans (2024-2026) et comportant 550 postes sera également mis en place.

 

L’UNSA s’est abstenue compte tenu du côté arbitraire de ces deux plans, emploi fonctionnel et requalification de C en B (voir notre déclaration préalable) auquel s’ajoute l’aspect non pérenne de l'emploi fonctionnel dans l'hypothèse d'un transfert en collectivité territoriale ou après 10 ans.

 

3 - Conséquence logique des précédents décrets, les deux derniers fixent l’échelonnement indiciaire applicable aux emplois fonctionnels de chef d’équipe d’exploitation divisionnaire des travaux publics de l’État et de chef d’équipe d’exploitation divisionnaire de Voies navigables de France.

 

Dans la logique du vote précédent, l’UNSA s’est également abstenue.

 

L’intersyndicale a présenté une motion sur la pénibilité et la dangerosité des métiers de l’exploitation.

L’UNSA sera très vigilante quant à la mise en œuvre du plan de requalification annoncé dans le corps des techniciens du développement durable (TSDD) et sur les détachements dans l’emploi fonctionnel de chef d’équipe d’exploitation divisionnaire.

 

 

Astreinte à la DICOM

 

Autre point à l’ordre du jour de ce CSAM : la mise en place d’une astreinte spécifique pour les personnels affectés à la Direction de la communication du Secrétariat général et au sein des établissements d’enseignement aux MTECT/MTE/SEMer.

Devant l’incohérence de traiter de la même façon 2 services qui n’ont rien à voir et faute de dialogue et de concertation préalables au niveau des établissements d’enseignement, le DRH a accepté de retirer les établissements d’enseignement du vote.

Devant le flou quant aux personnels concernés, à la définition de la notion d’urgence, aux garanties minimales dans l’organisation du travail, à la compensation dérisoire proposée,

toutes les organisations syndicales ont voté unanimement contre ce texte qui, de ce fait, sera représenté en CSAM le 11 décembre prochain.

 

 

Institut national de l'information géographique et forestière

 

Enfin, troisième et dernier point à l’ordre du jour de ce CSAM : le projet de décret relatif aux géomètres de l'Institut national de l'information géographique et forestière, aux ingénieurs des travaux géographiques et cartographiques de l’État et aux chefs d'unité opérationnelle des travaux géographiques et cartographiques de l’État.

 

L’UNSA est défavorable au projet de ramener les corps des géomètres et des IT géomètres à l’IGN.

 

Ces corps étaient à l'IGN et ont été transférés au MTE. Pourquoi vouloir défaire quelque chose qui a été fait récemment sans réserve et qui fonctionne très bien aujourd’hui ?

Le ministère permet d'avoir une équité de traitement en termes de promotion et permet une PNA pour les agents qui sont en postes hors IGN.

Le retour de ces corps à l'IGN ne s'accompagne pas de bénéfice financier pour les agents (pas de plan de requalification prévu), où est leur intérêt ?

Le ministère permet d'assurer un ratio pro-pro ce qui ne peut être garanti par l'établissement en cas de difficultés financières. Les agents seraient les premiers lésés. En cas de recours quelconque, le ministère peut faire le juge de paix, en interne ce serait selon la seule volonté du directeur en place, lequel change de manière régulière.

Aujourd’hui, on constate que le corps des IT dispose, en plus des trois niveaux de grades de la possibilité d'un détachement sur l'emploi de CUO (Chef d'Unité Opérationnelle), à l'instar des chefs de mission du MASA.

Il existe un décret qui définit les postes éligibles et le nombre de places.

Or, il s'avère qu'à ce jour, sur les 30 places disponibles, seules 24 sont attribuées. Ainsi, des éléments pourtant dépendants du seul fait du DG de l'IGN ne sont pas utilisés à 100 %. On peut imaginer aisément que cet état de fait pourrait se reproduire pour toutes les autres décisions relatives aux corps de l'IGN et pour lesquels nous n'aurions plus de recours.

 

L’UNSA , comme l’ensemble des organisations syndicales, a donc voté CONTRE.

 

Ce point sera représenté en CSAM le 11 décembre prochain.

 

 

Instances de concertation régionale

 

Quant à notre interpellation sur la mise en place des ICR, le DRH considère que les textes n’ayant pas évolué, les DREAL ont toute liberté de les installer dès à présent.

 

 

Etaient présents à ce CSAM pour l’UNSA :

Sylvie MIAN, Gwenaëlle HIRTZIG, Annyvette RIET,

Hélène CHASSAGNOL et Guy-Alain EYCHENNE en tant qu’experts qui sont intervenus respectivement sur le Cerema et l’IGN.

dimanche, 03 décembre 2023 18:41

Calendrier des payes 2024

Calendrier payesCalendrier prévisionnel de la mise en paiement des payes des agents publics de l’État pour 2024.

 


Selon les établissements bancaires, le versement effectif peut varier d’une journée.

 

 

 

 

 

Calendrier paye 2024

payeLe 16 novembre dernier a eu lieu de le comité de suivi relatif à la création des Centres de Gestion Financière.

Pour rappel, les CGF basés au sein des DRFIP sont issus de la fusion des Centres de Prestations Comptables Mutualisé (CPCM) des DRAAF ou DREAL et des services facturiers des Finances Publiques. Pour plus de détail, nous vous invitons à consulter notre article précédentà consulter notre article précédent.

Après une 1ere phase expérimentale en régions Hauts-de-France et Bourgogne Franche-Comté, la 2ème phase a été déployée au cours de l’année 2023 avec les régions Paysde la Loire, Grand-Est (mais la question du site de Metz reste à l’étude), Ile-de-France et PACA.

En 2024, ce sont les CPCM des régions Bretagne, Nouvelle-Aquitaine et Centre Val-de-Loire qui seront transférés au printemps puis les CPCM des régions Occitanie, Auvergne-Rhône-Alpes, Normandie et le site de Metz en Grand-Est.

Forte des retours d’expérience du terrain, l’UNSA attire l’attention sur les points de vigilance suivants :

  • le transfert des agents dans les CGF est basé sur le volontariat. Il n’est pas acceptable de faire pression sur les agents en prétextant qu’il n’y aura plus les effectifs et donc les postes au MTECT.
  • les garanties RH ont été définies dans un document de cadrage, mais chaque agent doit pouvoir bénéficier, bien en amont du début de sa mise à disposition, d’une fiche financière individuelle qui précise bien tous les éléments de sa rémunération y compris ceux qui seraient temporaires.
  • Chaque agent doit pouvoir connaître ses perspectives de carrière s’il choisit de rester au MTECT ou s’il choisit, à terme, d’intégrer le MINEFI.
  • les organigrammes cibles doivent être bien définis et co-construits avec les CPCM. Les agents de catégorie B qui étaient encadrants doivent pouvoir retrouver un niveau de responsabilités similaires.
  • la question de l’installation physique des bureaux (bureaux individuels, partagés, open space) et des sites de travail doit être clairement définie, de même que celle du télétravail.

 

Le pilotage des opérations est local. Ce sont donc les Directions des DREAL et DRAAF qui doivent négocier tous ces points avec les DRFIP.

N’hésitez pas à solliciter vos représentants UNSA pour être accompagnés et défendus !

jeudi, 30 novembre 2023 10:00

L'UNSA dit non à l'arbitraire !

lUNSA dit non à larbitraireModification du statut des personnels d'exploitation, mise en place d'une astreinte spécifique pour les agents de la DICOM, transfert de la gestion des corps de l'IGN, protection sociale complémentaire...

 

 

 

Retrouvez la déclaration préalable lue par nos représentants UNSA lors de l'ouverture du Comité Social d'Administration Ministériel du 30 novembre 2023.

 

DP CSAM 20231130 UNSA page 0001

DP CSAM 20231130 UNSA page 0002

Compte épargne tempsUn arrêté du 24 novembre 2023, modifiant à la hausse les montants des jours indemnisés au titre du CET (Compte Épargne-Temps), vient d'être publié au journal officiel.

 

 

 

Pour la catégorie A et assimilé, le montant augmente de 135 € à 150 €.

Pour la catégorie B et assimilé, le montant augmente de 90 € à 100 €.

Pour la catégorie C et assimilé, le montant augmente de 75 € à 83 €.

 

L'UNSA Développement Durable se félicite de cette revalorisation, que l'UNSA Fonction publique a porté avec force dans ses revendications.

teletravailLe deuxième comité de suivi (COSUI) relatif à l’accord télétravail dans la fonction publique s’est tenu le 21 novembre 2023. L’UNSA Fonction Publique a rappelé, au cours de ce COSUI,  les éléments principaux qui constituent l’accord télétravail fonction publique.

 

L’UNSA Fonction Publique a rappelé son attente d’un état des lieux fin de la mise en œuvre du télétravail, des pratiques qui en sont issues et d’une analyse de l’impact de cette modalité d’organisation du travail sur les collectifs et sur la santé des agents.

Elle a insisté sur :

  • Le volontariat des agents 

Le télétravail est une modalité d’organisation du travail mise en place sur demande des agents, sauf circonstances exceptionnelles. L’UNSA Fonction Publique a rappelé que les fermetures de services pour « économies de chauffage » ne pouvaient pas rentrer dans ce cadre. Il est nécessaire de revenir à la définition de cette notion et d’en faire un usage approprié.

 

  • La réversibilité 

L’accord télétravail est clair sur ce point : « L'employeur garantit les conditions du retour de l'agent en télétravail sur son poste de travail, avec les mêmes droit et devoirs que l'agent exerçant totalement en présentiel ». Pour l’UNSA Fonction Publique, ce point ne saurait être altéré par la politique immobilière de l’État qui vise à réduire les surfaces de travail de 30% afin de réaliser des économies en dégradant les conditions de travail des agents mais dont la mise en œuvre montre déjà ces conséquences, le plus souvent au mépris de la consultation des agents et de leurs représentants (nouvelles cités administratives, réaménagements de locaux en flex offices…).

 

  • Quotité de télétravail

L'accord télétravail prévoit : « La quotité maximum de télétravail dans la fonction publique est fixée à 3 jours hebdomadaires pour un agent à temps plein, sauf situations spécifiques »

Face au constat d’une majorité d’autorisations sur 2 jours, l’UNSA Fonction Publique a rappelé que demande de l’agent peut inclure cette quotité de 3 jours, le refus de l’administration devant être motivé et permettre un recours le cas échéant.

 

  • Versement des indemnités

L’UNSA Fonction publique a souligné l’hétérogénéité des situations de paiement et les difficultés rencontrées par les RH. Elle a demandé une clarification sur ce point.

 

  • Droit à la déconnexion

Le droit à la déconnexion et ses modalités de mises en œuvre doivent faire l’objet d’un dialogue social : il entre dans le champ de compétences des CSA.

  • Protection des données

L’UNSA Fonction Publique a rappelé que toute mesure de flux informatique des boites mails, de dispositifs de contrôles ou de bornages horaires doit faire l’objet d’un dialogue social préalable et d’une information systématique des agents.

 

 

Pour l'UNSA Fonction Publique, ce droit obtenu pour tous les agents de la fonction publique dont l’activité le permet ne doit être ni restreint, ni dévoyé.

IFSECompte tenu des nombreuses zones d'ombre entourant le versement d'une prime exceptionnelle destinée à compenser les pertes financières subies par les agents des corps techniques au titre de 2022, l'intersyndicale CFT-FO-UNSA leur a conseillé de déposer des recours hiérarchiques auprès du directeur de l'établissement.

Elle leur a transmis un modèle de recours et le message suivant :

Lors du CSA Cerema reconvoqué le 15 novembre dernier, le DG a confirmé le principe d'une prime exceptionnelle compensatrice des montants de l'IFSE que les agents Cerema des corps techniques auraient dû percevoir au titre de 2022. Le Cerema est soutenu dans cette démarche par notre ministère et aurait obtenu l'autorisation du Contrôleur budgétaire. Cette mesure devrait être intégrée au budget initial 2024 du Cerema, soumis à l'avis du Conseil d'administration Cerema du 28 novembre 2023 dans l'objectif d'un versement aux agents concernés au 1er trimestre 2024.


L'Intersyndicale CGT-FO-UNSA du Cerema avait demandé que :

  • cette mesure compensatrice au titre de 2022 soit clairement identifiée dans le budget pour éviter de se retrouver dans la même situation que cette année,
  • les nouvelles mesures indemnitaires introduites par la note de gestion ministérielle RIFSEEP 2023 et pas encore reprises par le Cerema, qui doivent être versées rétroactivement au titre de 2023 en 2024, soient bien elles aussi intégrées au budget initial 2024.

Les conditions de mise en œuvre et les modalités de calcul de la prime compensatrice n'ont pas encore été présentées aux représentants du personnel. L'intersyndicale CGT-FO-UNSA a d'ores et déjà identifié des "points durs" : plafond réglementaire du CIA, impact sur la date de révision triennale de l'IFSE, situation des agents qui ont quitté le Cerema ou qui quitteront le Cerema avant le versement de la prime...

Vu les déboires accumulés et les délais de « résolution » annoncés par l'établissement, l'Intersyndicale CGT-FO-UNSA vous confirme son invitation à engager des recours administratifs sur la décision d'annulation de l'IFSE 2022 pour ne pas perdre le droit à la contestation en cas de désaccord sur le montant de la prime compensatrice.


Vous trouverez ci-joint un modèle à cet effet à compléter et à adapter à votre situation (compléter les mentions entre [ ] , supprimer les mentions en jaune si vous n'êtes pas concernés, supprimer la mention en rouge qui est un commentaire).


Si vous n'avez pas reçu la décision IFSE 2022, il vous faut la réclamer pour connaître le préjudice financier que vous allez subir suite à son annulation.
Le recours accompagné des pièces jointes doit être réceptionné par l'administration (par lettre recommandée avec accusé de réception ou remis en main propre contre récépissé) dans les un délai de 2 mois à compter de la date de notification de la décision d'annulation.

Si le montant de la prime compensatrice qui vous est versé est égal au préjudice subi consécutif à l'annulation de votre dotation indemnitaire, il suffira de ne pas poursuivre la démarche de recours.


Vos représentants CGT-FO-UNSA se tiennent à disposition pour vous accompagner dans cette démarche.

PSCL’UNSA Développement durable a signé l’accord sur la protection complémentaire santé (PSC) pour le pôle ministériel MTECT-MTE-SMer. Cet accord porte sur le seul volet santé, le gouvernement ayant choisi de traiter le volet prévoyance à part.

L’accord ministériel sur le volet santé entrera en vigueur le 1er janvier 2025.

D’ici là, le prestataire aura dû être sélectionné par le ministère dans le cadre d’une procédure d’appel d’offre, sur la base d’un cahier des charges qu’il reste à élaborer.

Ce nouveau dispositif aboutira à substituer au dispositif référencé actuel (MGEN) un dispositif collectif obligatoire auquel les agents seront tenus d’adhérer. Seules certaines situations, limitativement prévues, permettront aux agents de ne pas en relever, notamment si le/la conjoint/e de l’agent dispose d’une mutuelle d’entreprise à laquelle l’agent pourra adhérer.

L’employeur (ministère) couvrira la cotisation des bénéficiaires actifs pour le panier de soins « de base » à hauteur de 50 %. L’employeur participera aussi au financement des options supplémentaires choisies par les agents désireux d’obtenir des garanties renforcées mais à hauteur de 5 € maximum. Les retraités et ayants-droits pourront opter individuellement et facultativement pour la mutuelle retenue.

Pourquoi l’UNSA Développement durable est-elle signataire de cet accord ?

En premier lieu, l’UNSA Développement durable rappelle par cette signature son attachement aux principes de la mutualité et sa fidélité aux valeurs d’égalité et de solidarité. Faute d’application de l’accord ministériel, l’accord national aurait pu être appliqué sans ajustement alors qu’il est moins favorable que le texte négocié au niveau ministériel.

 

Ensuite, l’accord ministériel emporte :

  • l’égalité de traitement de tous les agents du pôle ministériel par un socle commun. Aucune condition liée à l’état de santé des agents ne sera exigée.
  • une solidarité intergénérationnelle effective réalisée par un double mécanisme de solidarité fondé sur l’ouverture à l’adhésion des garanties aux retraités (sans condition sur leur état de santé) et un fonds de solidarité pour soutenir les retraités modestes.
  • une solidarité entre actifs, assurée par une part de 30 % de la cotisation proportionnelle aux salaires des agents primes incluses.
  • une solidarité familiale mise en œuvre non seulement pour les conjoints, les enfants mais aussi les petits-enfants.

Par ailleurs, la gouvernance du dispositif s’opère dans un cadre quasi-paritaire, qui ouvre la possibilité aux organisations signataires de peser sur le choix des offres et du prestataire ainsi que sur le suivi du dispositif. Une commission paritaire de pilotage et de suivi (CPPS) a été mise en place à cette fin.

Enfin, une offre « prévoyance » devrait être proposée dès l'adhésion obligatoire au contrat de Protection sociale complémentaire en santé pour les agents du pôle ministériel.

L’UNSA Développement durable participera aux négociations sur le volet prévoyance et vous tiendra informés.

 

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Vos représentants pour l’UNSA Développement durable à la commission paritaire de pilotage et de suivi :

Antoine de PINS (titulaire)

Soizic CHRETIEN (suppléante)

Gwenaëlle HIRTZIG (suppléante)

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