Rachid Rahmouni

Indice moral janvier 202521% des salariés français se déclarent démoralisés en ce mois de février 2025.
Cela représente 4 points supplémentaires par rapport aux résultats de l’Indice du moral des salariés d’octobre 2024.

Les dimensions liées à l’avenir du métier, à l’utilité du travail demandé et aux perspectives de carrière sont en baisse. C’est l’une des principales conclusions de cette enquête annuelle : les salariés ressentent à la fois un sentiment positif concernant l’utilité de leur travail, mais aussi un pessimisme grandissant quant à leurs perspectives de carrière.

 

Content de terminer la journée !

La fatigue, la morosité et la colère figurent parmi les principales réponses décrivant l’état d’esprit des salariés

Comparées à la vague de février 2024, la fatigue et la morosité augmentent de 4 points, tandis que la colère progresse de 11 points. En conséquence, le travail perçu comme source d’épanouissement enregistre une baisse de 2 points (55 % des réponses), tandis que celui perçu comme source de souffrance augmente de 2 points (45 %).

La joie est peu présente au début de la journée de travail (16 % des citations), mais elle augmente à la fin de la journée (42 % des citations). En revanche, la tristesse, qui est présente au début de la journée (37 % des citations), tend à s’estomper en fin de journée (22 % des citations).

 

Le bonheur au travail est encore un peu majoritaire

La question du bonheur au travail se pose alors, et les résultats révèlent que 44 % des salariés se déclarent heureux (-1 point en six mois), 20 % malheureux (+3 points), tandis que 36 % ne se considèrent ni heureux ni malheureux (-2 points).

De plus, 59 % des salariés interrogés expriment des inquiétudes quant aux effets du travail sur leur santé et regrettent, dans la même proportion (59 %), que cette problématique ne soit pas suffisamment prise en compte par leur employeur.

 

Les sujets d’alerte des salariés

Les préoccupations liées aux fermetures d’entreprises et à la préservation des emplois ont fortement augmenté (+29 points), de même que celles concernant le chômage (+16 points) et le temps de travail en France (+9 points).

Non aux mesures gouvernementalesL'UNSA Fonction Publique considère que cette baisse des salaires nuit à la confiance des agents vis à vis de leur employeur et à l'attractivité des métiers de la fonction publique. Cette mesure impacte directement leur santé.

C'est un recul social que l'UNSA Fonction Publique combat.

 

Baisser les salaires pendant les arrêts de maladie ordinaire est une mesure injuste car aucun agent ne choisit d'être malade ou accidenté. Cette mesure impacte non seulement le pouvoir d'achat des agents mais aussi leur moral.

Lors du CCFP du 11 février, l’UNSA Fonction Publique avec toutes les organisations syndicales, a voté contre les 2 textes mettant en œuvre cette baisse des rémunérations de 10% pendant les congés de maladie ordinaire.

Les employeurs territoriaux et les employeurs hospitaliers ont fait de même.

Le gouvernement est donc seul à porter cette mesure injuste.

Un nouveau CCFP devra être convoqué sur ce sujet.

 

L’UNSA Fonction Publique demande au gouvernement de revenir sur cette disposition, y compris dans le cadre d’un projet de loi rectificatif au budget 2025.

Une calculette de l'UNSA Fonction Publique permet à chacun de mesurer la perte de sa rémunération en cas de maladie ordinaire.

 

 

Des demandes de l'UNSA Fonction Publique portées devant le ministre

L'UNSA Fonction Publique a notamment demandé au ministre :

  • D’ouvrir le chantier des grilles de rémunération, des carrières, des parcours de carrières et donc de l’attractivité rapidement, dès les premiers mois de 2025.
  • De pouvoir négocier, ou du moins réellement discuter, sur les rémunérations 2025 et 2026 des agents en place.
  • De travailler rapidement sur l’invalidité dans les trois versants… et d’avancer sur la PSC dans les trois versants.
  • De revenir sur la baisse des rémunérations pendant les congés de maladie.

Elle a rappelé sa volonté d’ouvrir des négociations sur la qualité de vie et les conditions de travail dans la fonction publique.

 

 

Les autres points du Conseil Commun de la Fonction Publique

 

L’UNSA a voté favorablement les deux textes présentés qui sont des transpositions de directives européenne qui améliorent le droit des agents.

  • Projet de décret sur les fonctionnaires stagiaires facilitant les reports et sécurisant les parcours des fonctionnaires stagiaires en état de grossesse ou pour raison de santé.
  • Projet de décret permettant le report de jours de congés dans la limite de 4 semaines l’année N+1, en cas d’impossibilité d’en bénéficier l’année N en raison d’un congé pour raison de santé, pour accident de service, pour maladie professionnelle ou pour un congé parental ou familial...  Le texte prévoit également des possibilités de report pour les jours d’aménagement et de réduction du temps de travail. Le texte prévoit encore l’octroi d’une indemnité compensatrice lorsque les reports ne sont pas possibles en fin de relation de travail.

Code de la fonction publiquePlus de deux ans après la création de la partie législative du CGFP (Code général de la Fonction publique), les deux premiers livres de la partie réglementaire sont entrés en vigueur le 1er février 2025.

 

Le CGFP a pour objectif de rassembler tous les textes législatifs et réglementaires qui concernent les trois versants de la fonction publique (État, territorial et hospitalier), pour les agents titulaires et contractuels. La codification se fait à droits constants.

Les livres I et II sont entrés en vigueur le 1er février 2025. Quarante-trois décrets sont abrogés et transposés dans ces deux livres. Les textes en rapport avec les droits, obligations et protections des agents sont regroupés dans le livre I. Le livre II intègre les dispositions relatives à l'exercice du droit syndical et au dialogue social.

Les livres III à VII doivent paraître d'ici fin 2026.

A terme, toute recherche de loi ou règlement concernant la fonction publique ne se fera plus en consultant des textes éparpillés, mais en consultant une source unique disponible en ligne : le CGFP

 

Pour l'UNSA Fonction Publique, le CGFP permet une simplification de l'accès au droit.

Le saviez vousIndice brut, indice majoré, point d'indice, il est parfois difficile de s'y retrouver.

 

 

L'UNSA vous les explique.

 

 

Les deux indices sont nécessaires à la carrière et à la rémunération de l'agent :

  • L'indice brut est l'indice de carrière (échelon, grade...).
  • L'indice majoré est l'indice de traitement (calcul de la rémunération).

Un fonctionnaire reçoit un traitement qui dépend :

  • De son corps ou de cadre d’emploi,
  • De son grade,
  • De l’échelon qu’il a atteint dans son grade.

 

À chaque échelon, dans un grade et un corps donnés, correspond un indice brut. Cet indice évolue lors des avancements de grade ou d'échelon, lors des changements de corps ou de cadre d'emploi.

 

À chaque indice brut correspond un indice majoré. Cet indice majoré permet de calculer le traitement indiciaire brut du fonctionnaire. Ce traitement indiciaire brut ne comprend pas les différentes indemnités auxquelles il peut prétendre dans le cadre de son emploi. Le traitement net reçu par le fonctionnaire est fait après déduction des charges sociales du traitement indiciaire brut.

La multiplication de l'indice majoré par la valeur du point d'indice a pour résultat le traitement indiciaire brut. Au 1er juillet 2023, la hausse de la valeur du point d'indice de 1,5% l'a porté à un montant de 4,92278 € brut mensuel.

 

Les autres fonctions du point d'indice :

  • Le point d'indice permet de calculer les rémunérations des agents contractuels lorsque leur contrat y fait référence.
  • Certaines primes, indemnités, compléments indemnitaires ou bonifications peuvent être exprimés en point d'indice.

 

Le calcul des pensions des fonctionnaires

Le traitement indiciaire brut permet également de calculer le montant de la pension au moment du départ en retraite. Celui-ci sera un pourcentage du même traitement indiciaire brut détenu pendant les six derniers mois de carrière pour les fonctionnaires. En clair, il faut être resté six mois dans le même échelon, sinon la pension de retraite est calculée sur l'échelon détenu précédemment.

Lanceur alerteLe projet d’arrêté relatif aux procédures de recueil et de traitement des signalements émis par les lanceurs d’alerte dans les services relevant des ministères chargés de l’aménagement du territoire et de la transition écologique a été présenté au CSAM du 30 janvier 2025.

 

L’occasion pour l’UNSA Développement Durable de rappeler ses positions en la matière.

Annoncé « en cours de finalisation » dans le rapport annuel pour l’année 2023 du collège référent déontologue et alerte, la transmission en 2025, pour avis du CSAM, de ce projet d’arrêté permet en partie à nos ministères de mettre en œuvre les dispositions du décret n°2022-1284.

 

L’UNSA salue à cette occasion :

  • le travail effectué, notamment lors de la réunion de concertation du 9 janvier,
  • la prise en compte et la gestion des signalements anonymes,
  • la mise en œuvre du signalement par voie dématérialisée et la recherche d’une uniformisation par l’utilisation du site démarches-simplifiées.fr,
  • la diffusion de la procédure sur les sites intranet et extranet de nos ministères.

 

 

L’UNSA souhaite la pleine application, dans nos ministères, du décret n°2022-1284.


1) Des garanties de confidentialité doivent être apportées s’agissant de la consultation et du traitement des alertes faites par les lanceurs.
2) Il n’est toujours pas possible de faire un signalement oral, alors que ce dernier est explicitement prévu par le décret précité (article 4 : ligne téléphonique, messagerie vocale, visioconférence, rencontre physique ; article 6 : consignation). La procédure de signalement, comme toutes les autres procédures mises en place dans nos ministères, doit être plus inclusive. Nous pensons ici en particulier aux agents souffrant d’un déficit visuel et encore à ceux pour qui l’écriture n’est pas aisée. Le travail doit être poursuivi dans un délai raisonnable.
3) En 2023, 29 des 98 établissements publics sous tutelle de nos ministères avaient décidé d’adhérer à la procédure commune de recueil des signalements d’alerte instauré par l’arrêté de 2019. Cette année, l’OFB les rejoint, étendant un peu plus le périmètre de cette procédure ministérielle de signalement des alertes.
Soyons vigilants afin de nous assurer qu’elle soit effectivement mise en œuvre dans les EP ayant pris la décision de s’y rattacher et, dans les EP qui ont fait le choix de créer une procédure autonome, que cette dernière respecte les droits des agents.

 

Liens sur le projet d’arrêté, la fiche de présentation et la liste des établissements publics qui ont choisi de se rattacher à la procédure ministérielle de signalement des alertes

HandicapLa formation spécialisée « Egalité, mobilité, parcours professionnels » du CCFP, réunie le 21 janvier 2025, a permis de faire le point sur le programme Handi-Talents et les expérimentations en cours concernant l'apprentissage et le déroulement de carrière des personnes en situation de handicap dans la fonction publique.

L'UNSA Fonction Publique attend des mesures concrètes pour lutter contre les discriminations et promouvoir l'égalité professionnelle pour tous.

 

 

Suivi du programme Handi’Talents de la DGAFP

 

L'UNSA Fonction Publique a rappelé le coût élevé de 500 000 € pour, initialement, l'accompagnement de 50 agents. Son alerte avait déjà permis de revoir ce chiffre à la hausse, pour atteindre 60 agents. Finalement ce budget pourrait financer deux campagnes, soit 120 agents des trois versants (250 000 agents sont en situation de handicap dans la fonction publique). L’UNSA Fonction Publique a également demandé des précisions sur l’organisme chargé des séances de coaching et rappelé l'importance de former des formateurs internes. L’UNSA Fonction Publique a regretté que cette enveloppe ne serve pas à l’application de l’article 93 de la Loi de transformation de la Fonction Publique, plutôt ignoré par les employeurs publics, qui aurait concerné un nombre plus important d’agents.

 

 

Les possibilités de détachement peu utilisées

 

L'article 93 permet aux fonctionnaires en situation de handicap d'accéder à des corps ou catégories supérieurs par voie de détachement. Toutefois, l'UNSA Fonction Publique a noté que cette expérimentation est mal comprise et peu mise en œuvre par les employeurs publics, maintenant ainsi le retard de carrière des agents handicapés. Le versant territorial montre toutefois de meilleurs résultats comparés au versant de l’État qui présente des écarts notables entre ministères, notamment le ministère des Armées qui est en pointe en comparaison des ministères de l'Éducation nationale et de l'Intérieur. Ces disparités se retrouvent également dans le taux d’emploi des personnes handicapées et les efforts de titularisation des apprentis handicapés.

 

 

Peu de titularisations à l’issue d’un apprentissage

 

L'expérimentation de l'article 91 visant la titularisation des apprentis en situation de handicap montre un taux de titularisation très bas, de 6 à 18 % entre 2021 et 2023. La difficulté de trouver des apprentis dont le handicap est compatible avec les postes disponibles, notamment en cas de demande de mobilité, ainsi que les rémunérations peu attractives, expliquent ces faibles taux. Les disparités entre employeurs publics persistent, illustrant que la résolution des discriminations liées au handicap nécessite une véritable politique RH et une prise de conscience collective.

 

 

Les propositions de l'UNSA Fonction Publique

 

Pour améliorer la situation, l’UNSA Fonction Publique propose :

  • d’améliorer la collecte des données dans la Fonction Publique, notamment les données genrées, afin de rendre visibles les discriminations. Le Défenseur des droits a souligné que le handicap reste le principal motif de saisine.
  • d'induire une prise de conscience collective chez les employeurs publics, en discutant d’un accord de méthode en vue d’un accord de négociation collective sur le handicap.

 

Pour l’UNSA Fonction Publique, l'objectif est de parvenir à un accord entre syndicats et employeurs publics, similaire à celui pour l'égalité femmes-hommes, afin de promouvoir l'égalité professionnelle pour tous, y compris les travailleurs en situation de handicap. Elle a appelé une nouvelle fois à une réflexion collective pour lancer une négociation sur ces sujets et proposer des actions nouvelles et efficaces.

 

egalite hf1Le 21 janvier 2025, lors de la Formation Spécialisée « Égalité, mobilité, parcours professionnels » du CCFP, le Rapport Égalité 2024 a été étudié. Pour l’UNSA Fonction Publique, ce document est une ressource précieuse pour le dialogue social, tant au niveau national que local, mais mérite d’être enrichi.

 

 

Une présentation renouvelée

 

Pour cette édition, le rapport met l'accent sur de nouvelles thématiques liées à la santé des femmes, avec des illustrations enrichies pour chaque aspect de l’accord du 30 novembre 2018. Ces illustrations, accompagnées de témoignages et de pratiques, sont conçues pour être lisibles et utiles. Provenant de diverses rencontres, y compris avec des bénéficiaires du fonds à l’égalité professionnelle, elles visent à inspirer et guider les référents dans leurs démarches.

L’UNSA Fonction Publique a souligné que certaines données essentielles, issues de mesures obligatoires, ne sont pas toujours incluses dans le rapport. Ces informations sont pourtant essentielles pour le suivi de l’accord précité et pour enrichir les futurs chantiers sur la qualité de vie au travail (QVCT) et la rémunération. L’UNSA Fonction Publique demande une meilleure représentation des données pour chacun des versants de la fonction publique et notamment des données précises sur les référents égalité et les dispositifs de nomination équilibrée.

Des bilans sur les mises en demeure et les sanctions appliquées aux employeurs publics, en défaut de plan d'action ou d’unités manquantes au dispositif de nominations équilibrées, sont également attendus, puisque les pénalités alimentent le fonds dédié à l'égalité. Un bilan qualitatif des plans d'action arrivés à échéance est nécessaire pour évaluer les rémunérations et les carrières, en particulier dans les filières féminisées. L’UNSA Fonction Publique réclame également un bilan détaillé des écarts de rémunération mis en évidence dans les plans d’action, incluant le bilan des RIFSEEP, d’autant que ces écarts influent directement sur les pensions et l'attractivité des métiers féminisés.

 

 

Des pratiques vertueuses à souligner

 

La formation à l’égalité réelle et la sensibilisation des agents publics sont essentielles pour mettre fin aux stéréotypes de genre et lutter contre les discriminations. L’UNSA Fonction Publique a salué l'offre de formation du CNFPT, qui a formé un nombre significatif d’agents publics du versant territorial, en particulier dans des filières très masculines comme les sapeurs-pompiers professionnels et les policiers municipaux.

L’UNSA Fonction Publique a également souligné l’importance de valoriser les initiatives locales sur le congé de santé gynécologique, prenant soin de veiller à ce que ces avancées ne soient pas freinées par des volontés gouvernementales.

L’UNSA Fonction Publique demande et attend que soient renforcées la transparence, la formation et l'application des dispositifs existants, pour atteindre enfin l’égalité réelle entre les femmes et les hommes dans la fonction publique.

unsa ceremaAvenir des opérateurs du ministère de l’Écologie, réorganisation des directions du Siège, bilan du CIA, revalorisation triennale 2024 de l’IFSE, Ceremavenir (suite et fin), paiement des jours de CET, Forfait Mobilité Durable, … l’ordre du jour du 1er comité social du Cerema qui s’est tenu le 28 janvier était dense.

 

 

1. Situation politique et budgétaire / avenir des opérateurs :

Le DG reconnaît que la situation actuelle est compliquée et qu’en l’absence de budget voté, les restrictions sur les dépenses et sur les recrutements sont fortes. Pour l’instant, les directions ont reçu délégation de 70% de leur budget de fonctionnement.

Si les opérateurs sont dans le viseur, il considère que le Cerema n’est pas dans l’œil du cyclone. 3 missions sont pourtant dans les tuyaux :

 

 

2. Règlement du temps de travail :

Le DG pense que notre RITT est trop favorable par rapport aux autres services et que cela pourrait nous desservir. Il indique toutefois vouloir accorder du temps à la discussion avant de prendre une décision.

L’UNSA rappelle que ce règlement est adapté à la spécificité de nos missions par rapport aux autres services : zones d’action sur le territoire métropolitain, en outre-mer voire à l’étranger. Elle met une nouvelle fois en garde le DG sur l’effet contre-productif de mesures de restriction sur la motivation des agents et sur l’attractivité de l’établissement.

 

 

3. Réorganisation de la Direction des Systèmes d’Information (point pour avis) :

Le projet est représenté au CSA suite au vote unanime défavorable recueilli lors de la séance du 12 décembre 2024 au cours de laquelle l’UNSA avait notamment pointé du doigt le déficit de transparence et de communication auprès des agents de cette direction ainsi que le manque d’accompagnement des agents impactés.

Le projet de réorganisation vise prioritairement à externaliser l’assistance de 1er et 2e niveau (postes de travail, applications, réseaux) pour permettre à la DSI de se recentrer sur l’accompagnement métier (projets applicatifs, transformation).

L’UNSA a une nouvelle fois voté CONTRE ce projet. Son vote défavorable est motivé par son désaccord sur la politique d’externalisation, qui rend les services de l’État dépendants du privé et pèse lourdement sur les crédits de fonctionnement (le coût de l’externalisation de l’assistance informatique du Cerema est estimé à 1,6 à 2,5 M€ par an). Par ailleurs, elle pointe du doigt la dégradation des services rendus aux agents depuis la suppression des supports informatiques de proximité et n’est pas absolument pas convaincue par les promesses d’amélioration via l’externalisation. Enfin, elle est inquiète de l’avenir des agents impactés, notamment ceux qui sont tagués comme retraitables à court terme ou ceux dont le poste est supprimé.

Pour les retraitables à l’horizon 2028, l’administration nous assure qu’elle ne les poussera pas à partir et qu’elle ne leur demandera pas de faire évoluer leurs compétences pour s’adapter à l’évolution de la DSI. Pour les 2 agents dont le poste est supprimé, elle certrifie qu’un accompagnement individuel est mis en place pour les aider à développer leurs compétences et à trouver un autre poste.

 

4. Préfiguration d’une direction transversale Programmation, relation clients, formation, recherche, innovation numérique, Europe, international (point pour débat) :

Le directeur général du Cerema a confié à Hélène Peskine, nouvelle directrice de la Direction des Programmes (DP) une mission pour le rapprochement de sa direction avec la Direction de la Recherche, de l’Innovation et de l’International (DRII) intégrant la structuration des services numériques innovants (Accéléréma, Fabric’O, Expertises Territoires). Le résultat final est attendu pour mars-avril 2025.

L’UNSA reconnaît la qualité de l’écoute et de la concertation autour de ce projet, avec l’association des agents et la rencontre avec les représentants du personnel, méthode peu habituelle au Cerema.

Elle rappelle les principaux enjeux et les points de vigilance qu’elle a évoqué lors de la bilatérale avec l’équipe de préfiguration :

  • l’amélioration de la lisibilité, de l’utilité de ces directions supports et de la connaissance mutuelle avec les Dter/Dtech. Elle a invité les équipes de cette future direction à se rendre sur les sites du Cerema pour mieux connaître les agents et leurs activités ;
  • l’amélioration des outils (Nova notamment) et de la compréhension de leur utilité ;
  • la clarification des rôles respectifs et des relations avec les Dter/Dtech ;
  • l’amélioration de qualité de vie au travail fortement dégradée dans certaines de ces directions ;
  • l’attention à la qualité des parcours professionnels et des conditions de rémunération des agents impactés par la réorganisation.

La DRH précise qu’à quelques exceptions, les postes modifiés ne feront pas l’objet d’une publication et que pour les agents fonctionnaires, la liste des mouvements consécutifs à la réorganisation sera directement transmise au ministère pour la prise des arrêtés.

L’UNSA invite l’administration à fiabiliser les listes avant l’envoi au ministère afin de ne pas reproduire les erreurs passées d’intitulés qui peuvent avoir un impact négatif sur l’indemnitaire et la carrière des agents.

 

5. CDD projets :

L’UNSA relève un déficit d’accompagnement pour les agents dont le contrat arrive à échéance et qui souhaiteraient poursuivre une activité au sein de l’établissement ou du périmètre ministériel. Elle invite l’administration à mieux les accompagner dans la suite de leur parcours et à les informer sur les différentes possibilités de recrutement ( concours, recrutements sur titres, …).

La DRH propose aux agents contractuels un webinaire dédié à leur recrutement et à leur gestion le 6 février.

 

6. Bilan CIA/CA (Complément indemnitaire des OPA) pour l’année 2024 :

La DRH présente un bilan de l’exercice et la répartition par grades dans les 5 niveaux de modulation (insuffisant, à développer, satisfaisant, très satisfaisant, excellent) (cf tableau en PJ).

Les notifications ont été transmises aux directions fin décembre pour être distribuées aux agents.

L’UNSA souligne que les nouvelles règles d’attribution du CIA en 2024 pénalisent fortement les agents recrutés en 2023. En effet, l’application du temps de présence sur l’année N-1 (2023) au lieu de l’année N (2024) et la date de référence au 31/12 de l’année N-1 ont pour conséquence de prendre en compte 2 années de suite, le temps de présence de 2023. Ces agents voient leur CIA amputé de plusieurs centaines d’euros. A titre d’exemple, elle cite l’exemple d’un agent arrivé le 1er décembre 2023, présent au Cerema sur l’ensemble de l’année 2024 et qui a perçu 1/12e de CIA au titre de 2024. Absent des effectifs de son précédent service à la date de référence (31/12/23), ce dernier refuse également de lui verser le CIA pour les 11 premiers mois.

L’UNSA interroge l’administration sur la rémunération des intérims via le CIA et sur les règles appliquées dans l’établissement. L’administration répond qu’il n’y a pas de consignes et que cette possibilité est laissée à la main des encadrants. L’UNSA regrette qu’une distinction ne soit opérée dans le bilan pour distinguer les montants et les niveaux de modulation attribués au titre de l’intérim.

 

7. Revalorisation triennale de l’IFSE au titre de 2024 :

L’administration confirme le versement de la revalorisation triennale sur la paye d’avril.

L’UNSA rappelle que cette revalorisation est applicable au 1er janvier 2024, que les corps techniques qui ont intégré le RIFSEEP en 2021 y sont éligibles et qu’il faudra rapidement mettre en application celle du 1er janvier 2025.

 

8. Primes de plongée :

L’UNSA interroge l’administration sur le devenir des primes de plongée attribuées aux agents de l’établissement qui remplissent ces missions.

L’administration a interrogé le ministère sur le cumul de ces primes avec le RIFSEEP et attend l’arbitrage de la DGAFP. Si le cumul n’est pas possible, ces primes seront intégrées à l’IFSE sur la base d’une moyenne des montants perçus sur plusieurs années.

L’UNSA fait observer que si l’intégration est réalisée avant mise au socle, elle pourrait être défavorable pour les agents. L’administration assure qu’elle appliquera le système le plus favorable pour les agents.

 

9. Situation administrative des ETST promus TSDD au titre du plan de requalification :

L’UNSA interroge l’administration sur la régularisation des situations des ETST promus TSDD : arrêtés, rédaction des fiches de poste.

La DRH doit faire un point sur les arrêtés. Pour les concrétisations sur place, la rédaction d’une nouvelle fiche de poste est conseillée mais pas obligatoire.

L’UNSA fait observer que les fiches de poste ne sont pas toujours cohérentes avec les fonctions déjà occupées par certains agents et que les retards pris par l’administration dans la rédaction et la validation des nouvelles fiches les pénalisent sur le plan indemnitaire.

 

10. Ceremavenir - Suivi des dispositifs indemnitaires Ceremavenir :

  • rupture conventionnelle : 64 demandes, 36 acceptées, 19 refus, 8 agents orientés vers l’Indemnité de Départ Volontaire, 1 en cours d’instruction
  • prime de restructuration de service (PRS) : 179 demandes, 165 accordées
  • indemnité de départ volontaire (IDV) : 46 demandes, 30 dossiers acceptés
  • Indemnité d’Accompagnement à la Mobilité Fonctionnelle (IAMF) : 252 dossiers déposés, 211 éligibles, 177 déjà payés
  • Complément Indemnitaire d’Accompagnement : 14 dossiers déposés, 9 payés

 

11. Ceremavenir - Suivi des agents sur postes supprimés ou refusés :

6 agents sur postes supprimés et 2 qui ont refusé la proposition qui leur avait été faite sont encore présents dans les effectifs et sont sur lettres de missions

 

12. Protection Sociale Complémentaire – Volet Santé (Alan) :

  • 521 agents ont obtenu une dispense (contrats conjoints, contrats en cours, CDD…) ;
  • sur les environ 2000 agents affiliés à Alan, une centaine n’ont fait aucune démarche d’inscription et ont été affiliés d’office au 01/01/25 ;
  • le prélèvement sur le salaire de la part agent intervient sur la paye de janvier sauf pour ceux qui ont été affiliés d’office (prélèvement des mois de janvier et février sur paye de février).

 

13. Protection Sociale Complémentaire – Volet Prévoyance :

seulement 14 agents du Cerema ont adhéré.

L’UNSA n’est pas étonnée au vu des tarifs proposés.

 

14. Paiement des jours de Compte-Épargne Temps :

Programmé sur la paye d’avril.

Attention la date limite de dépôt des demandes de CET est fixée au 31/01/25.

 

15. Forfait Mobilités Durables 2024 :

Au travers d’une motion intersyndicale, l’UNSA a interpellé le DG sur le refus opposé à certains agents de prendre en compte les demandes déposées après la date du 31 décembre 2024 et demandé le report de la date jusqu’au 31 janvier 2025 pour tenir compte tenu de la parution tardive de l’information sur le bureau numérique et de la fermeture de l’établissement en fin d’année.

Le DG n’a pas accédé à la demande intersyndicale mais a toutefois invité les représentants du personnel à lui faire remonter les dossiers individuels problématiques.

 

 

Vos représentants UNSA au CSA du Cerema : Frédéric BRUNET (DTer Ouest) et Hélène CHASSAGNOL (DTerCE)

Budget 2025Le ministre de la Fonction publique confirme dans les médias ne pas être en capacité de revaloriser le point d’indice, ni de verser la Garantie Individuelle du Pouvoir d’Achat (GIPA) en 2025.

 

Le pouvoir d’achat des agents publics va donc continuer de s’éroder après une année blanche en 2024 et une période de forte inflation non compensée. Le décrochage des rémunérations des agents publics par rapport aux salaires du secteur privé s’accentue au détriment de l’attractivité de la fonction publique.

 

L’UNSA Fonction Publique dénonce cette injustice. Les agents publics continuent d’être ciblés pour contribuer à la réduction des déficits au mépris de leur travail et de leur engagement pour des services publics essentiels.

 

A ces mesures, il faut ajouter le maintien de la baisse de l’indemnisation de 100 % à 90 % sur les congés de maladie ordinaire, l’absence de mesures catégorielles, des baisses d’effectifs sur certains périmètres et un effondrement des moyens nécessaires pour accomplir leurs missions.

 

L’UNSA Fonction Publique demande au ministre d’ouvrir dans les plus brefs délais les négociations sur les carrières et rémunérations indispensables pour les agents. Les situations critiques ne cessent de croître et ne peuvent rester sans réponse.

 

 

 

 

 

 

Où sont les intentionsLors de ses vœux aux agents, Agnès Pannier-Runacher a annoncé un « budget difficile » pour l’écologie avec une baisse probable d’1 milliard d’euros par rapport à l’exécution 2024.

 

L’écologie serait-elle devenue la variable d’ajustement, le parent pauvre, de ce gouvernement ?

 

Retrouvez ci-dessous la déclaration liminaire de l’UNSA Développement Durable lue en ouverture du Comité social d’administration qui s’est tenu le 30 janvier 2025.

  

Bandeau UNSA DD

 

Déclaration liminaire au CSAM du 30 janvier 2025

 

Monsieur le président,

Mesdames et Messieurs les membres du CSAM,

 

Si l’UNSA salue la volonté d’apaisement affichée par le nouveau ministre de la Fonction publique et se réjouit de l’abandon du projet d’augmentation du nombre de jours de carence, l’UNSA regrette que le gouvernement maintienne la baisse à 90 % du taux de remplacement de la rémunération des agents publics durant leurs trois premiers mois d'arrêt maladie.

De même, le gouvernement remet sur la table la proposition du Sénat d’imposer sept heures de travail supplémentaires par an non rémunérées aux salariés du privé comme aux agents publics. La mesure est en cours de discussion à l’Assemblée nationale dans le cadre de l’examen du budget de la Sécurité sociale.

L'UNSA est contre une telle augmentation du temps de travail alors que les salaires des agents publics n'augmentent pas.

D’autres questions doivent encore être réglées dans le cadre du budget, comme celle des effectifs de la fonction publique ou celle des rémunérations.

Le ministère de l’Économie vient de donner des précisions sur la gestion de l’État en période de “services votés”. Faute de budget, il s’agit notamment de limiter les marges de manœuvre des administrations en matière de recrutement et de remplacement dans la fonction publique, de réduire les dépenses au strict nécessaire et de limiter les investissements.

Les effets s’en font déjà sentir aux MATTE, ministères de l’Aménagement du Territoire et de la Transition Écologique, notamment dans la gestion des derniers cycles de mutation au fil de l’eau. Alors que les prises de poste étaient prévues, certains agents n'ont toujours pas de réponse, tout étant bloqué par le contrôleur budgétaire ministériel.

Résultat : les agents comme les services n'ont aucune information sur leurs demandes et aucune vision sur les dates de prise de poste.

Quelles perspectives pouvez-vous donner, Monsieur le Président, aux services et aux agents ?

Quel impact sur le cycle de printemps ? Doit-on s’attendre au retour des restrictions ZGE qui avaient disparues ?

 

Et l’écologie dans tout ça ?

Lors de ses vœux aux agents, Agnès Pannier-Runacher a annoncé un « budget difficile » pour l’écologie.

En effet, le budget du ministère de la Transition écologique baisserait d’1 milliard d’euros par rapport à l’exécution 2024.

De nouvelles annulations de crédits devraient intervenir.

L’écologie serait-elle devenue la variable d’ajustement, le parent pauvre de ce gouvernement ?

Les établissements publics ne sont pas en reste et certains voient dans leur fusion voire leur suppression la solution toute trouvée pour réduire le déficit budgétaire.

Les opérateurs sous la tutelle du ministère de l'Écologie sont particulièrement visés par ces remises en question sur leur positionnement, leur utilité et leur efficacité. Peu soucieux de la dette écologique, certains élus verraient bien dans la suppression de l'OFB une réponse à la colère des agriculteurs.

Les agents de l’Office Français de la Biodiversité, et en particulier les inspecteurs de l’environnement, connaissent depuis plus d’un an des attaques répétées, orchestrées par une grande majorité de syndicats agricoles.

Ces attaques infondées ont cependant reçu une écoute gouvernementale plus que bienveillante puisqu’à deux reprises les actions des inspecteurs de l’environnement ont été remises en cause par le Premier Ministre. D’abord début 2024 par Gabriel Attal, puis le 14 janvier 2025 par François Bayrou allant dans son discours de politique générale jusqu'à qualifier les contrôles des inspecteurs de l’environnement de “faute”, considérant que c’était vécu comme une humiliation pour les agriculteurs.

L’OFB et ses personnels sont cloués au pilori par des gouvernements qui sont incapables de répondre à la crise que vivent nombre d’agriculteurs. On ne compte plus les locaux saccagés, les insultes parfois nominatives, les menaces au moyen de tracteurs et même la mise en danger d’un agent par sabotage de son véhicule.

Pour satisfaire les syndicats agricoles, le Premier Ministre jette en pâture les missions et métiers d’une partie des agents du service public de l’environnement, pourtant définis et cadrés par la loi et la réglementation. Et pourtant, qui peut croire qu’une fois les agents de l’OFB désarmés, les agriculteurs verront leur situation et leur rémunération s’améliorer ?

Les propos du Premier Ministre sont inacceptables. Au lieu de renforcer et de soutenir les politiques indispensables à la sauvegarde de la biodiversité, il remet en cause la nécessité pour l’État de contrôler la mise en œuvre des lois votées par le Parlement. De plus, la suppression de l’établissement est revendiquée par un syndicat agricole et par certains politiques.

En réponse à la remise en cause incessante des missions des agents de l’OFB et afin d’éviter de commettre des “fautes”, l’intersyndicale de l’OFB appelle l’ensemble des personnels à rester au bureau et à se mettre en grève le vendredi 31 janvier 2025 avec rassemblement devant les préfectures.

D’autres opérateurs publics, l'Ademe, l'ANCT et aussi le Cerema sont également dans le collimateur.

M. Vincent Capo-Canellas, rapporteur spécial de la commission des finances (PLF 2025) qui connait bien l’IGN pour l’avoir audité en juin 2022 demande au gouvernement d’allouer 5 millions d’euros supplémentaires en 2025 à cet EPA. A défaut, l’établissement IGN ne pourra pas payer ses personnels en fin d’année 2025, alors que l’utilité en matière géographique et forestière de l’IGN n’est plus à démontrer.

L’UNSA ne peut qu’approuver cette demande.

Monsieur le président, allons-nous entrer dans une nouvelle phase de restructuration ? Avec quelles conséquences sur les activités, les services et les agents ?

 

N’oublions pas Mayotte !

Suite au cyclone Chido, qui a dévasté le département de Mayotte, l’UNSA affiche sa solidarité envers les agents de la DEALM, qui ont quasiment tous été personnellement impactés, et profite de cette instance pour transmettre leur colère, oui, colère.

Colère de ne pas être traités comme les autres agents du ministère (carrière, rémunération, retraite, conditions de travail). Colère de ne jamais être entendu lorsqu’ils préviennent de nombreux dysfonctionnements, ni localement, ni nationalement. Colère de l’indifférence du SG et du DRH quant à leurs demandes suite à leur venue dans le département début 2024. Colère d’être victime d’un SGC totalement défaillant qui entraîne des impayés (heures supplémentaires, échelons, astreintes, frais de mission…). Colère envers une direction qui prend ses décisions sans aucune concertation (un CSA en deux ans ! ) et qui refuse actuellement de fournir de l’eau potable aux agents (comme cela se fait dans d’autres administrations), alors que l’eau du robinet est déclarée non potable par l’ARS !

La liste est encore longue et cette instance ne permet pas l’exhaustivité.

Cela suffit ! L’État exprime sa solidarité envers ses agents ? Alors montrez-le.

L’UNSA exige, sans délais, que le Ministère se rapproche des organisations syndicales de la DEALM pour faire le point et engager rapidement des actions pour qu’enfin ces injustices cessent et que les agents de la DEALM puissent travailler dans les mêmes conditions que tous les autres agents du territoire français.

Les élus UNSA se tiennent à votre disposition pour fixer un rendez-vous dès la fin de ce CSAM.

 

Pour conclure, les CSAM se suivent et se ressemblent. Cela fait plus de 2 ans que l’UNSA vous interroge, Monsieur le président, sur la mise en place des ICR, Instances de Concertation Régionale. La DRH et les DREAL se renvoient toujours la balle, l’une considérant que les DREAL ont tout loisir de les mettre en œuvre, l’autre attendant les instructions de la DRH. Nos élus en région constatent que rien ne bouge. A moins de 2 ans des prochaines élections professionnelles, il n'y a toujours pas de dialogue social au niveau régional. Pourrait-on enfin avancer sur ce dossier ?

 

Dernier point, Monsieur le président, quand l’arrêté relatif aux frais de déplacement, qui a fait l’objet d’un vote au CSAM du 20 septembre 2024 et qui consiste à aligner le remboursement pour les départements de l’Ile de France (92, 93 et 94) sur celui de Paris, sera-t-il enfin publié ?

Les agents en ont assez de devoir prendre en charge sur leurs deniers personnels une partie de leurs frais de déplacements professionnels.


 

 

Étaient à l’ordre du jour de ce CSAM :

* le projet de décret modifiant le décret n° 2006-1303 du 25 octobre 2006 relatif aux conditions de nomination et d’avancement dans les emplois de chef de service technique principal, chef de service technique, chef d’unité technique, cadre supérieur technique et cadre technique de l’aviation civile (pour avis)

* le projet d'arrêté relatif aux procédures de recueil et de traitement des signalements émis par les lanceurs d’alerte dans les services relevant des ministères chargés des territoires, de la transition écologique et du logement (pour avis)

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