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ppcr 2017En 2017, tous les fonctionnaires verront la mise en œuvre d’une étape de l’application du protocole PPCR (Parcours Professionnel Carrière et Rémunération). C’est-à-dire que leur grille indiciaire changera !

Les agents publics scrutent chaque année leur feuille de paie du mois de janvier, guettant la baisse de leur salaire net !

Cette année n’échappera pas à ce rituel en raison de l’application de la loi Woerth 2010 sur les retraites qui prévoit l’alignement des cotisations retraites des fonctionnaires sur celles des salariés. Ce sera chose faite en 2020. Les différences de taux de cotisation n’existeront plus entre les salariés du privé et les fonctionnaires.

Parallèlement, la CNAV et l’IRCANTEC (pour les agents contractuels) procèdent aussi à des hausses de cotisation.

Mais cette année, grâce à l’application du protocole PPCR, les fonctionnaires constateront d’autres changements.

Une première étape de transformation de primes en points d’indice a été engagée en 2016 pour les agents de catégorie B (+6 points).

Une seconde étape de transformation débute :

  • au 1er janvier 2017 : de 4 points majorés pour les catégories C ;
  • au 1er janvier 2017 : de 4 points majorés pour les catégories A ;
  • au 1er janvier 2018 : de 5 points majorés complémentaires pour les catégories A, soit 9 points au total.

Elle sera couplée avec une première revalorisation des grilles indiciaires des agents de catégorie A et B et un passage de 4 grades à 3 pour les agents de catégorie C.

Hausse du point d’indice

Dès le 1er février, une nouvelle hausse de 0,6% de la valeur du point d’indice est prévue. La valeur annuelle brute du point d’indice au 1er février 2017 sera alors de 56,2323€.

Cette hausse de 1,2% en deux fois, a été obtenue grâce au protocole PPCR !

 

Source UNSA Fonction Publique

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cgeddLes décisions engagées il y a près de trois ans de mise en extinction de l‘assistance technique pour des raisons de solidarité et d’aménagement du territoire (ATESAT) et de redéfinition du périmètre en matière de mise à disposition pour l’application du droit des sols (ADS) avec simultanément reconfiguration de la filière, ont nécessité, pour leur mise en œuvre, une forte implication des services concernés et le repositionnememt de nombreux agents.

Au moment où ces processus arrivent à leur terme, la Ministre du Logement, de l’égalité des territoires et de la ruralité, Sylvia PINEL, a souhaité qu’il soit procédé à une évaluation des conditions de leur mise en œuvre, au regard, tant des dispositifs mobilisés que des reconfigurations et des repositionnements d'agents auxquels ils ont conduit. C'est lors du comité technique ministériel budgétaire du 1er octobre 2015 qu'elle a annoncé qu'elle confiait au Conseil général de l'écologie et du développement durable (CGEDD) le soin de procéder à cette évaluation et que les organisations syndicales y seraient associées.

La mission avait pour objet l’évaluation des conditions de mise en œuvre dans les services de la suppression de l’ATESAT, dans la continuité de la fin de l’ingénierie publique, d’une part, et de la redéfinition des missions ADS, reprises pour une large part par les collectivités territoriales, d’autre part. Ces deux réformes s’inscrivaient dans la poursuite de la décentralisation et dans une politique affirmée de réduction des effectifs des ministères concernés.

Elles avaient des objectifs différents, mais aussi de nombreux points communs essentiellement liés à leurs répercussions sur la diminution des effectifs, les pertes de compétence qu’elles pouvaient créer et le climat social induit au sein des services, mais aussi par la réorganisation territoriale qu’elles imposaient.

Aujourd’hui ces réformes arrivent à leur terme et le bilan de leur mise en place est globalement positif. Cette réussite n’exclut pas un certain nombre de faiblesses et d’interrogations.

Les réformes de l’ATESAT et de l’ADS, en ce qui concerne les personnels, ont été menées dans de bonnes conditions par les services du ministère. Tant au niveau national, qu’au niveau local, les équipes RH se sont fortement mobilisées et des dispositifs d’accompagnement diversifiés et complémentaires ont été mis en place, ce qui a permis de repositionner les agents concernés dans des conditions que la mission juge satisfaisantes, compte tenu de l’ampleur des réformes.

Il n’empêche que les répercussions humaines, psychologiques et sociologiques, de ces réformes, ont été sous-estimées. La mission a mis en évidence un climat social où la résignation, le découragement et la perte de confiance dans l’avenir de nos ministères prennent une place croissante. Il faudra y apporter des réponses concrètes.

De plus, il ne faut pas en inférer que ces réformes soient totalement achevées à ce jour, elles conduisent aussi nécessairement à s’interroger sur le rôle de l’Etat dans les territoires.

La « filière ADS » continue à se justifier, au moins pour trois raisons :

  • l’Etat reste garant de l’application des lois, et en particulier du code de l'urbanisme et se doit donc d’apporter les conseils nécessaires aux collectivités locales dans des conditions à définir plus précisément ;
  • si les personnels du ministère continuent à traiter de la fiscalité de l’urbanisme, les procédures devraient être simplifiées et automatisées ;
  • dès lors que certaines préfectures confient le contrôle de légalité aux directions départementales des territoires, mission essentielle pour une application effective de la loi, ces directions ont besoin de maintenir des personnels compétents et d’établir un plan de contrôle pour dissuader les « contrevenants ».

La suppression de l'ATESAT ne signifie pas que les services de l’État n’ont plus de rôle en matière d'expertise au profit des collectivités, comme l’a précisé le Président de la république dans son discours au congrès des maires en 2012. Il convient maintenant d'assurer une application pratique de cette orientation dans les directions départementales, sur la base du « nouveau conseil aux territoires ».

Enfin, les tentatives de repositionnement des agents concernés par ces réformes ont montré toutes les difficultés à passer d’une fonction publique à une autre et même, plus simplement, d’un ministère à un autre. Les modalités des rémunérations et des régimes indemnitaires sont sources d’incompréhension pour les agents, entre la fonction publique territoriale et l’Etat, entre le ministère de l’agriculture et le MEEM. La mission a pu relever un sentiment d’injustice au vu des différences de rémunération, pour un même travail effectué...

Un réel travail interministériel est urgent, nécessaire, pour améliorer cette situation, et rendre possibles et effectives les mobilités.

Pour l’UNSA, voilà des conclusions lucides qui, nous l’espérons, éclairent les décideurs sur les conséquences des réformes menées à marche forcée et les incitent à déployer systématiquement des mesures d’accompagnement adaptées au profit des personnels qui œuvrent, au quotidien, pour maintenir et valoriser l’action de l’Etat dans les territoires.

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afbCréée par la loi du  8 août 2016, l'Agence Française pour la Biodiversité (AFB) est enfin opérationnelle au 1er janvier 2017 (décret 2016-1842 du 26 décembre 2016).

Christophe AUBEL et Paul MICHELET ont été nommés respectivement directeur général et directeur général adjoint par arrêté du 2 et 4 janvier 2017.

Les modalités d'élection des représentants du Personnel au Conseil scientifique de l'Agence ont quand à elles été fixées par arrêté du 2 janvier 2017.

Pour rappel l'AFB s'inscrit dans la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages et se veut "une agence pour tous au service de tous".

Elle s'organise autour de 3 pôles nationaux à Brest, Montpellier et Vincennes et sera localisée au plus près des acteurs avec des directions régionales, des services départementaux mais aussi l'ensemble des parcs naturels marins et des antennes de façade maritime.

L'AFB fera la part belle à la concertation et au partenariat et encouragera la mobilisation citoyenne.

Point important, l'Agence regroupe l'ONEMA, l'Agence des aires marines protégées (et des parcs naturels marins), les Parcs Nationaux de France (PNF) et l'Atelier Technique des Espaces Naturels (ATEN) et utilise ainsi les savoir-faire d'organismes historiques et reconnus.

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chasse arretDans sa décision n°2016-744 DC du 29 décembre 2016 relative au PLF 2017, le Conseil constitutionnel a censuré l’article 132 qui modifiait les règles relatives au contrôle des arrêts de travail et des cumuls d’activités dans la fonction publique avec un objectif : renforcer la lutte contre les absences pour raisons de santé dans les collectivités publiques (voir notre article du 4 janvier 2017).

L’amendement II-475 du gouvernement prévoyait plusieurs mesures :

  • La présentation par les employeurs publics devant le comité technique compétent d’un bilan annuel des actions de prévention de la pénibilité et d’amélioration des conditions de travail sur les absences pour raisons de santé, avec l’harmonisation des indicateurs de suivi entre les trois versants de la fonction publique et entre ceux-ci et le secteur privé.
  • Le renforcement de la mise en œuvre des contrôles des arrêts de travail qui relève déjà des employeurs publics et ce via le recours, en plus des médecins agréés par l’administration, aux médecins-conseils des échelons locaux du service médical de l’assurance maladie et de l’ensemble des médecins.
  • La possibilité pour les employeurs publics de solliciter auprès des agents des informations sur leur situation afin d’exercer le contrôle du respect des obligations en matière de cumul.
  • L’abrogation de l’expérimentation du contrôle administratif et médical des arrêts maladie par les CPAM.

Les services de la ministre de la Fonction publique, Annick Girardin, indiquent que les mesures qui étaient prévues dans l’amendement du gouvernement feront l’objet d’une circulaire qui en reprendra les grandes lignes et dont la publication est attendue pour le mois de février 2017.

Comme l’UNSA l’avait pressenti, le sursis n’aura été que de courte durée !

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innovation rhDans le cadre de la mise en place de la DRH de l’Etat, l’innovation en matière de ressources humaines est une des priorités stratégiques de l’action du ministère de la Fonction publique.

Afin de concrétiser cet engagement, un fonds de soutien à l’innovation en matière de ressources humaines dans la Fonction publique de l’Etat, appelé « fonds d’innovation RH » doté d’un million d’euros a été créé par la circulaire du 22 décembre 2016.

L’objet de ce fonds est de permettre le financement d’expérimentations en matière RH, sur la base d’un appel à projets national, afin de promouvoir les meilleures démarches et de les capitaliser dans l’ensemble de la fonction publique. Les thèmes de l’appel à projets seront priorisés pour une période de deux ans par la direction générale de l’administration et de la Fonction publique, compte-tenu des besoins identifiés.

Pour 2017-2018, trois thématiques prioritaires ont été retenues, dans la continuité avec les thématiques traitées dans le cadre de la consultation « Ma Fonction publique se réinvente » :

  • La mise en place de nouveaux modes d'organisation du travail et l'acquisition des connaissances ;
  • La conduite du changement en matière RH, l'anticipation et l'étude des impacts RH ;
  • La prévention des risques professionnels et le bien-être au travail.

Deux vagues de sélection sont organisées annuellement. Peuvent candidater les services de l'Etat, au niveau central et déconcentré. Les projets interministériels ou associant plusieurs versants de la Fonction publique sont encouragés.

 

Source ministère de la Fonction publique