Mandat intersyndicale CGT-CFDT-UNSA pour une négociation indemnitaire agent·e·s terrain IF à l'IGN
Veuillez trouver ci-dessous le courrrier de la CGT, la CFDT et l’UNSA de l'IGN qui ont acté la formation d’une intersyndicale pour demander l’ouverture de négociations sur la rémunération des agent·e·s terrain de l’IF.
Cette demande a été effectué auprès du Directeur général de l’IGN Sébastien Soriano ce mercredi 11 septembre 2024.
"Choisir le service public" : un bilan 2023 incomplet
"Choisir le service public" est le site dédié aux offres d'emploi des trois versants de la fonction publique. Son bilan annuel 2023 fait mention de 331 300 offres d'emploi publiées, en hausse de 11% par rapport à 2022.
L'UNSA Fonction Publique demande une analyse fine de son efficience.
En 2023, 113 800 offres ont été publiées pour la FPE, 199 200 pour la FPT et 18 400 pour la FPH. Ces offres d'emploi sont ouvertes aux agents titulaires et aux agents contractuels.
- Dans la FPE, 39 % des publications concernent l'Ile de France. 49 % des emplois proposés sont de catégorie A ou A+. Le domaine fonctionnel le plus recherché est la direction et le pilotage des politiques publiques avec 14 % des offres. Les ministères des Armées, de l’Intérieur et des Outre-mer, de l’Éducation Nationale et de la Jeunesse, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche représentent cinq offres sur dix.
- Dans la FPT, les communes représentent 49 % des publications et les établissements publics 25 %. Les employeurs territoriaux d'Auvergne-Rhône-Alpes et d'Île-de-France publient 34 % du total. Les agents de catégorie C sont les plus recherchés, avec 50 % des offres. Le domaine fonctionnel le plus recherché est l'intervention technique et logistique avec 22 % des offres.
- Dans la FPH, 54 % des offres sont de catégorie A. Le domaine fonctionnel le plus recherché est le médical et le paramédical avec 46 % des offres. 20 % des propositions concernent l'Île de France.
L'UNSA Fonction Publique regrette que le bilan se limite aux nombres d'offres publiées. L'attractivité de la fonction publique ne peut se mesurer que par ce seul indicateur.
Le nombre d'emplois pourvus par cette voie devrait être renseigné. Cet indicateur est nécessaire pour la mesure de l'attractivité de la fonction publique.
- Le nombre de candidatures par poste proposé serait une donnée supplémentaire.
- La nature du poste en terme de temps de travail n'est pas systématiquement renseignée : temps complet ou temps incomplet.
- Pour les postes ouverts aux contractuels, la nature du contrat proposé est nécessaire : CDD ou CDI. Souvent, le montant de la rémunération est absente.
- Le résultat des recrutements en terme de répartition entre agents fonctionnaires et contractuels ou par catégorie genrée sont des manques dans le bilan.
- Certaines offres publiées le restent longtemps, même après que l'emploi ait été pourvu...
L'UNSA Fonction Publique demande que soit évaluée l'efficience de "Choisir le service public" alors que les agents doivent de plus en plus souvent l'utiliser pour réussir leur mobilité. C'est indispensable
Face à l’Intelligence Artificielle, les salariés dans l’expectative
Le moral des salariés, selon l’indice UNSA*, est en légère baisse en cette rentrée sociale, passant de 5,8/10 en août à 5,7.
Un indicateur qui connaît une baisse sensible en cette rentrée : la motivation dans son travail au quotidien avec 5,9/10 (6,2/10 le mois précédent). Plusieurs pistes peuvent être avancées parmi lesquelles le retour des vacances ou la fin d’une ferveur olympique.
À l’occasion de cette enquête, l’UNSA a interrogé les salariés sur l’impact de l’Intelligence Artificielle (IA) sur la vie professionnelle et personnelle.
Présentée comme une révolution technologique majeure et qui a des impacts inédits sur les vies personnelles et professionnelles, il était temps et nécessaire de demander aux salariés ce qu’ils en pensent.
Chez les salariés, c’est l’expectative qui domine :
- 38% des salariés interrogés estiment que l’IA est une menace,
- 32% qu’il s’agit d’un progrès,
- 30% d’entre eux ne tranchent pas et restent dans l’expectative.
Par ailleurs si 49% des salariés disent ne pas être inquiets d’un risque de déclassement ou de remplacement par l’IA, 45% annoncent l’être mais seulement sur une partie de leur travail.
L’expectative face à l’IA s’explique aussi par des entreprises ou des organisations qui n’ont pas encore abordé ce sujet selon la grande majorité des salariés interrogés.
Tant et si bien que les salariés sont nombreux à annoncer n’avoir jamais utilisé l’IA à cette heure (51% des premières réponses et 50% des deuxièmes réponses).
*Sondage Cluster 17, du 27 au 29 août 2024, sur un échantillon de 1002 salariés en activité, représentatif de la population active française
Indice UNSA du moral des salariés
L’UNSA s’élève contre des sanctions financières pour les agents malades
L’heure est à la réduction des dépenses et, encore une fois, c’est aux agents malades que le rapport IGF/IGAS de juillet 2024 s’en prend en proposant de les pénaliser davantage avec des jours de carence supplémentaires et avec la réduction du taux de remplacement de leur rémunération en arrêt maladie. L’UNSA Fonction Publique s’élève contre cette vision purement économique, dénuée de toute considération pour les personnes et les situations qu’elles subissent.
Tout et son contraire
Le postulat de la mission IGAS/IGF serait de faire en sorte que la moyenne de jours d’absence pour raison de santé soit identique pour les agents publics et les salariés.
Cependant, la mission fait elle-même le constat que les différences sont dues aux caractéristiques des agents (âge, sexe, état de santé) et de leur emploi (type de contrat, catégorie socio-professionnelle, diplôme). La seule différence « inexpliquée » serait un écart entre la fonction publique territoriale et le privé qui « ne serait que la moitié de celui observé ».
Le problème c’est que cette mission ne dispose pas de données fiables qui permettraient d’analyser cet écart. Elle le dit très justement, la fonction publique ne dispose pas de suivi harmonisé des absences et elle ne peut pas connaître le niveau réel des absences en 2023.
Néanmoins, elle « suppose » qu’il faut prendre des mesures de réduction de ces absences qui s’appliqueraient à tous les agents par équité avec le secteur privé.
De quelle équité s’agit-il ?
Lorsque la loi de finances pour 2012 a instauré un jour de carence pour arrêt maladie dans la fonction publique cela s’est déjà fait sous prétexte « d’équité entre secteur privé et secteur public ». Dans le secteur privé, la sécurité sociale prévoit certes trois jours de carence en cas d’arrêt maladie. Mais il s’agit du taux réglementaire, ces trois jours peuvent être compensés partiellement ou complètement par les entreprises, dans les faits 70 % des salariés du secteur privé bénéficient d’un maintien de salaire par l’employeur et ne subissent donc pas la sanction des jours de carence, ils bénéficient en outre de la participation de leur employeur à leur mutuelle et à leur prévoyance.
L’UNSA rappelle que les employeurs publics, jusqu’à présent, ont pour la plupart fait l’économie de leur contribution à la protection sociale complémentaire et à la prévoyance des agents publics. Donc la mission préconise que l’on applique une même mesure réglementaire à des situations de prise en charge de fait très différentes, c’est justement ce que l’on appelle de l’inéquité. Cet état de fait n’est pas prêt de s’arrêter puisque les employeurs publics ont refusé la prise en charge de ces mêmes jours de carence dans l’accord sur la protection sociale des agents de la fonction publique.
Qu’est-ce que l’absentéisme pour raison de santé ?
La mise en place d’une telle mesure sous-entend :
- Un abus de droit : l’agent malade qui se rendrait chez le médecin ne serait pas malade ou pas malade au point de devoir s’arrêter selon une norme que l’on ne connaît pas,
- La complaisance fautive du médecin ou son incompétence : le médecin établirait des arrêts de travail de complaisance ou se tromperait sur la véracité de la maladie, ce qui n’est pas une vision très positive des compétences médicales, qui rappelons-le sont soumises à des contrôles.
- Pour lutter contre ces abus individuels, une sanction financière serait instituée, dont les effets sont collectifs, en s’appliquant non seulement aux abus individuels « présumés » mais à tous les arrêts maladie sauf quelques cas dérogatoires.
- Une sanction financière devient un acte de prévention dans le domaine de la santé, c’est un peu comme si pour lutter contre la fraude fiscale, tous les contribuables se voyaient appliquer une sanction financière par prévention bien en amont de contrôles fiscaux individuels. Le fait que vous soyez malade deviendrait une sanction supplémentaire à celle que vous inflige une pathologie et ce de manière systématique, quel que soit votre comportement. Même si pendant toute votre carrière vous n’avez pas été malade et donc pas eu d’arrêt, vous serez sanctionné. Si vous exercez un métier pénible dans des conditions de travail difficiles, vous serez sanctionné. Si votre santé est fragile et que vous avez des vulnérabilités particulières, vous serez sanctionné. Si vous souffrez de maladies chroniques mal reconnues comme l’endométriose, vous serez sanctionné. Pour le moins, cela pose des questions qu’il s’agirait de débattre.
Une telle mise en scène pour faire des économies sur le dos des agents malades n’est vraiment pas glorieuse.
L’UNSA Fonction Publique réitère sa revendication pour l’abrogation du jour de carence dans la fonction publique et pour tous les salariés.
Simuler votre cotisation de la protection complémentaire santé (PSC)
La DRH vient de publier sur l'intranet du ministère le lien du simulateur en ligne pour la protection complémentaire santé (PSC).
Ce simulateur a été mis en ligne afin de calculer la cotisation en fonction de la situation familiale et du choix de la couverture de la complémentaire santé