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Indice moral novembre 2024En novembre 2024, l’indice UNSA du moral des salariés se stabilise à 5,6/10, mais des signes préoccupants émergent, notamment sur les perspectives de carrière (4,4/10) et l’équilibre vie personnelle-vie professionnelle (5,8/10). Les derniers résultats de l’indice du moral des salariés, publiés ce mois-ci, confirment que la santé mentale au travail reste une préoccupation majeure.

 

Carrières en stagnation et conciliation difficile Si la motivation au travail se maintient, les perspectives de progression semblent floues pour de nombreux salariés, laissant un sentiment de stagnation. De plus, concilier vie privée et vie professionnelle devient un défi pour beaucoup, soulignant un besoin de soutien accru de la part des entreprises.

Une attention insuffisante à la santé mentale
Près de 60 % des salariés estiment que leur entreprise ne porte pas suffisamment d’attention à leur santé mentale, et 79 % disent que leur travail a un impact sur leur bien-être mental, dont 26 % de manière régulière. Pour 41 % des salariés, le management représente le levier principal d’amélioration de leur bien-être, bien devant la charge de travail (23 %).

Alarme dans la fonction publique hospitalière
Dans la fonction publique hospitalière, la situation est encore plus inquiétante. 83 % des agents ressentent plus de mal-être que de bien-être dans leur environnement de travail, et 81 % jugent que leur organisation ne prend pas en compte leur santé mentale. Pour 40 % de ces agents, les difficultés professionnelles affectent constamment leur bien-être, bien plus que dans le secteur privé. Pour 55 % des agents hospitaliers, l’urgence réside dans une réforme du management, un besoin renforcé par la forte pression de la charge de travail (43 %).

Un appel à une réévaluation des pratiques managériales
Ces données révèlent un besoin urgent de réformer les pratiques de gestion et d’accompagnement des salariés. Pour préserver la santé mentale des équipes, entreprises publiques comme privées doivent engager des actions concrètes pour mieux soutenir leurs collaborateurs et éviter une dégradation supplémentaire de leur bien-être.

 

 

Indice UNSA du moral des salariés

 

 

 

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Non aux mesures gouvernementalesL'UNSA Fonction Publique, lors de son bureau national, a décidé d'appeler à la mobilisation pour défendre les agents publics.

L’UNSA Fonction Publique a décidé, lors de son bureau national extraordinaire de ce jour, d’appeler à une journée de mobilisation et d’actions afin de défendre les agents publics injustement attaqués par le gouvernement, leur employeur.

L’UNSA Fonction Publique demande au gouvernement et au Parlement de renoncer à l’instauration de 3 jours de carence, de renoncer à baisser la rémunération des agents lorsqu’ils sont en congé de maladie.

Elle exige une augmentation des rémunérations qui tienne compte de la hausse de l’inflation depuis 2021. Dans l’immédiat, elle demande l’application de la GIPA (Garantie Individuelle du Pouvoir d’Achat) en 2024 et une revalorisation du point d’indice.

Elle souhaite une ouverture de négociations pour améliorer les carrières et les rémunérations.

L’UNSA Fonction Publique déposera un préavis de grève afin de couvrir tous les agents des trois versants de la fonction publique le jour décidé par l’intersyndicale qui se réunira jeudi 14 novembre.

A ce stade, l’UNSA Fonction Publique ne siégera ni dans les instances de dialogue social présidées par Guillaume Kasbarian, ni dans les groupes de travail de la Fonction Publique.

 

Bagnolet le 13 novembre 2024

Luc Farré

Secrétaire Général de l’UNSA Fonction Publique

 

 

Courrier UNSA FP

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GIPA 2024L'UNSA Fonction Publique met à votre disposition une calculette qui vous permet d'estimer ce que vous auriez perçu, si la GIPA avait été mise en œuvre comme les années précédentes

Le gouvernement a décidé de ne pas mettre en œuvre la garantie individuelle du pouvoir d'achat (GIPA) pour 2024. L'UNSA Fonction Publique dénonce ce coup supplémentaire porté à la rémunération des agents publics.

 

La GIPA résulte d’une comparaison entre l’évolution du traitement indiciaire brut et de l’indice des prix à la consommation, sur une période de référence de quatre ans. Pour 2024, cette période de référence allait du 31 décembre 2019 au 31 décembre 2023.

L'UNSA Fonction Publique a calculé, conformément aux règles de la GIPA :

  • la valeur annuelle moyenne du point d'indice au 31 décembre 2019  :  56,2323 €,
  • la valeur annuelle moyenne du point d'indice au 31 décembre 2023  :  58,6369 €,
  • le taux d'inflation moyen de 2019 à 2023  :  12,37 %.

 

Si la valeur du point d'indice avait évolué suivant l'inflation sur cette période de référence, il aurait dû être de 63,1882 €, soit 4,5513 € d'écart par rapport à la valeur moyenne de 2023. Pour un agent rémunéré à l'indice 435, cela représente 1979,82 € de différentiel annuel sur le traitement. Les gouvernements successifs n'ont pas fait ce choix. L'UNSA Fonction Publique revendique une revalorisation du point d'indice basée sur l'inflation.

Le gouvernement a fait le choix de ne pas mettre en œuvre la GIPA cette année. Si votre traitement indiciaire brut a évolué moins vite que l’inflation dans la période de référence, une indemnité correspondant à la « perte de pouvoir d’achat » vous était due !

 

 

Cliquez sur l'image pour accéder à la calculette UNSA

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Pour l’UNSA Fonction Publique, c’est l’augmentation de la valeur du point d’indice qui doit garantir le pouvoir d’achat de tous les agents publics ! Ni les avancements individuels d’échelon ou de grade, ni au besoin une indemnité, ne peuvent com­penser individuellement la baisse du pouvoir d’achat.

 

 

 

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Budget 2025L'UNSA Fonction Publique a rencontré le ministre jeudi 7 novembre. Vous trouverez ci-dessous le communiqué de presse diffusé à l'issue de cette réunion.

 

 

 

 

Pour les agents publics, la note est toujours salée !

 

 

La rencontre obtenue par les organisations syndicales de la fonction publique avec le Ministre Guillaume Kasbarian se traduit par aucun recul du gouvernement.

Le ministre campe sur ses positions. Sans jamais évoquer les agents ni répondre à leurs attentes, il maintient ses amendements qui conduiront à l’instauration de trois jours de carence et à la diminution de la prise en charge des salaires à 90% lors des congés de maladie.

Il confirme et assume aussi pour 2024 la suspension de la GIPA et la non-revalorisation des salaires. Plus encore, il envisage la suppression des mesures catégorielles.

Pour l’UNSA Fonction Publique, les réponses du ministre sont inacceptables.

Le gouvernement persiste à vouloir faire des économies sur le dos des agents publics malades.

De plus, le Ministre ne renonce pas à un nouveau projet de loi fonction publique, seule la suppression des catégories ne serait plus à l’ordre du jour.

Pour l’UNSA Fonction publique, le gouvernement ne répond pas à l’urgence salariale mais affaiblit la fonction publique en réduisant son attractivité et en supprimant des postes dans de nombreux secteurs (hôpital, collectivités, enseignement…).

À ce stade, l’UNSA Fonction Publique n’exclut aucun mode d’action. Elle participera à la nouvelle intersyndicale prévue le 12 novembre et réunira ses instances afin de décider des actions qu’elle mènera pour défendre les agents publics injustement attaqués alors qu’ils portent l’intérêt général.

 

Bagnolet, le 7 novembre

Luc Farré

Secrétaire Général de l’UNSA Fonction Publique

 

 

Veuillez trouver ci-dessous le lien de la déclaration prononcée par le Secrétaire Général de l'UNSA Fonction Publique lors de la rencontre avec le ministre de la Fonction Publique le 7 novembre.

 

https://unsa-developpement-durable.fr/index.php/divers/item/11706-trois-jours-de-carence-c-est-non-pour-l-unsa-fonction-publique

 

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4Déclaration prononcée par le Secrétaire Général de l'UNSA Fonction Publique lors de la rencontre avec le ministre de la Fonction Publique le 7 novembre.

 

 

 

Monsieur le Ministre,

 

Je tiens, au nom de l’UNSA Fonction Publique, à vous faire connaître notre position après les annonces de ces derniers jours, néfastes pour les agents publics. 

À l’UNSA Fonction Publique, toutes nos fédérations, des trois versants de la fonction publique et de tous les périmètres ministériels, sont vent debout contre vos décisions. Elles portent la voix des agents.

En effet, imposer trois jours de carence et une rémunération à 90% pendant les congés de maladie est une attaque frontale contre les agents publics que nous représentons.

Il semble difficile d’entendre de votre part que le gouvernement est fier des agents publics et, dans le même temps, vous voir procéder à la réduction de leurs droits et de leur pouvoir d’achat. Ce n’est pas comme cela que vous allez attirer des jeunes vers la fonction publique alors que les besoins augmentent et que les concours ne font pas le plein.

Or, vous stigmatisez les agents publics malades ou accidentés qui, en aucun cas, n’ont choisi de l’être. Vous les punissez en instaurant 3 jours de carence et en diminuant leur traitement.

Votre comparaison avec le secteur privé est fallacieuse ! Car premièrement, à caractéristiques personnelles identiques et aux mêmes conditions d’emploi, il n’y pas de différence en matière d’absentéisme. Deuxièmement, plus de 70% des salariés disposent de conventions collectives qui compensent les jours de carence, et vous le savez !

Vous le savez d’autant plus que les employeurs publics ont refusé la couverture du jour de carence dans l’accord prévoyance.

Vous expliquez que c’est pour lutter contre l’absentéisme. Mais de quoi parlons-nous ? D’agents malades ou accidentés, qui sont tous arrêtés par un médecin avec un arrêt de travail.

Peut-être n’avons-nous pas la même définition de l’absentéisme ? Nous, à l’UNSA Fonction Publique, nous parlons des absences pour raison de santé.

Lorsque par deux fois, le jour de carence a été instauré (par le gouvernement Fillon et par le gouvernement Philippe), par deux fois les arrêts de maladie courts ont diminué et les arrêts de maladie plus longs ont augmenté. Ce sont les jeunes et les femmes à faible pouvoir d’achat qui ont payé ce tribut. Ces mesures ont des conséquences délétères sur l’état de santé des agents.

Si tout le monde doit faire un effort par rapport à la situation budgétaire du pays, nous vous rappelons que les agents publics et la fonction publique ont déjà lourdement contribué à cet effort. En effet, l’inflation a été très supérieure à la hausse du point d’indice. Les salaires des agents publics ont décroché par rapport à ceux du secteur privé. Ces données sont confirmées par l’INSEE. 2024 est une année blanche et aucune perspective n’est donnée aux agents pour 2025, hormis la suspension de la GIPA, des baisses d’effectifs et de moyens pour exercer leurs missions de service public.

Trois jours de carence, une couverture des jours en arrêt de maladie passant de 100% à 90%, la suspension de la GIPA qui s’ajoute à la non-revalorisation de la valeur du point d’indice, apparaissent pour les agents comme des mesures injustes et régressives. Les agents ne l’oublieront pas.

A la suite de la loi de Transformation de la Fonction Publique, le chantier de la protection sociale complémentaire a été ouvert pour améliorer la couverture des agents publics en santé et en prévoyance. Des accords ont été signés. Par ces décisions, le gouvernement remet en question la portée des avancées obtenues dans le cadre d’un compromis.

Monsieur le Ministre, je vous demande solennellement de renoncer à ces deux mesures.

Par ailleurs, nous vous rappelons la situation critique des rémunérations et des carrières qui impose l’ouverture de négociations.

Enfin, je vous rappelle l’opposition de l’UNSA Fonction Publique à une nouvelle loi sur la fonction publique. Entre autres, nous ne voulons pas de la suppression des catégories, éléments clés du principe de carrière sur lequel reposent les fondements de la rémunération des agents. Nous considérons que, sur de nombreux autres sujets, des modifications de la loi ne sont pas utiles. C’est par exemple le cas pour la protection des agents à laquelle nous sommes fortement attachés.

Les agents publics attendent en général un soutien sans faille de la part de leur ministre. Aujourd’hui, ils se sentent trahis. 

 

Luc Farré

Secrétaire Général de l’UNSA Fonction Publique

Paris, le 7 novembre 2024

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